Fac me técum plángere [Validé]

Raphaël Alexander Wellington ,un roi au sommet de son empire
« L’homme n’a qu’un désir : satisfaire celui-ci. »

Il danse.
Pense à son passé
Caresse la bouche du silence
Flatte l’orgueil de la vaniteuse rose
Vole les ailes du papillon doré
Il danse.
Jusqu’à l’éternité

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Votre personnage

Prénom : Tel que l'ange veillant sur la mère du seigneur, on m'a donné comme sobriquet Raphaël. Caprice de mon père.
Et tel que le grand délivreur de plusieurs patries, on m'a également affublé du second prénom d'Alexander.
Vengeance de ma mère.

Nom : Qui ne connait pas la célèbre famille Devisky, terreur de l'Angleterre au cours du XI siècle?
Leur fille se maria avec le Comte Wellington, perpétuant ainsi une lignée qui allait s'éteindre. J'en suis moi-même un descendant, et par conséquent,
je porte le nom de mes ancêtres.

Année d'étude : Peut-on réellement compter en année, lorsque nos études sont perdues par notre inconscience?
Quoi qu'il en soit, puisque cette formalité administrative semble vouloir se faire maître et justice de ma scolarité, je dirais, pour ma plus grande
joie, que j'en suis à ma quatrième année.

Instrument : Ah! Question bien plus cruelle que la précédente. Car ne nommer qu'un seul instrument, c'est porter
préjudice à tous les autres, en présumant que celui-ci est mieux maîtrisé que l'ensemble. Or, le musicien est esclave de sa musique et par conséquent,
il ne peut que chercher l'harmonie en grattant les cordes, caressant les touches, et soufflant le silence. Certes, il vous faut remplir la paperasse, et
j'ose à supposer que mes élubérations n'intéresse guère le personnel... Mais sachant que vous connaissez maintenant mon raisonnement, je peux déclarer
sans médire ma conscience que je joue à la fois du piano, de la guitare, ainsi que de la clarinette.

Avatar : Jared Padaleckie

«Menteur est celui qui dit ne voir que l'âme ! Car à moins d'être aveugle, on ne peut accéder au coeur que par la force d'un regard.»

Votre physique
( Je me suis permis de changer un peu le format de cette partie, mais si cela ne te plaît pas, au-admin-supprême! ( Cool

), je peux le remettre normalement.)

Couleur des yeux: On dit souvent que nos pupilles sont le reflet de nos pensées. Si cette phrase est véridique, alors mes réflexions ont une jolie teinte bleuâtre. Mes amis aimaient dire, pour le simple plaisir de me voir grimacer, que je pleurais quotidiennement, vu ma sensibilité
d'artiste, donnant ainsi naissance à un océan azur. La génétique, vous connaissez? Pfff...

Traits du visage: Je n'ai jamais eu cette machoîre anguleuse décrite par les magazines, faisant soit-disant craquer
toutes les demoiselles. De-même, ma figure n'est pas celle d'un ange ou d'un rebelle. Mais est-il vraiment nécessaire de posséder tous ces atouts, pour
charmer les dames? Bethov' avait bien des femmes à ses pieds, et pourtant, ce n'était pas Brad Pitt! Ma peau est douce, exempte de parasites pullulants, et mes dents sont blanches. N'ai-je pas le principal? Et cette barbe de quelques jours, qui pousse sur mon visage. Non pas que j'essaie pleinement d'imiter
ces compositeurs d'antan... Car entre vous et moi, le blanc, ça ne me va pas tellement.

Silhouette: Allons! Dois-je vraiment me décrire à ce point? Car par simple déduction et logique, et si vous avez apporté une attention quelquoncque à mes précédentes réponses, vous seriez en mesure de savoir que mes doigts sont longs et agiles, me permettant ainsi d'atteindre toutes les touches, et que mes bras sont musclés, par plusieurs années de labeur, tant dans la musique que dans le monde. Je n'ai pas la prétention de me
dire bâti, néanmoins, je ne saurais contredire ceux qui me décrivent comme étant un bel homme. ( Voyez, la modestie me manque déjà! Mais que voulez-vous, on ne peut entretenir la vérité, tout en se gardant de l'orgueil.)

Style vestimentaire: J'apprécie énormément les habits d'époque. Par conséquent, je m'habille toujours avec un manteau à queue de pie, ainsi qu'un pantalon et une chemise soigneusement repassés. Prenant modèle sur Chopin, je m'assure ainsi d'être à la dernière mode. Vous m'avez cru? Question stupide, puisque de toute façon, vous ne pouvez répondre. Blague à part, disons que je porte peu d'attention à mon apparence. En général, je prend ce qui me tombe sous la main ( ou sur la tête, vu l'état de mon garde-robe). Néanmoins, l'hiver, j'ai mon petit caprice : longue pélerine, foulard bariolé, et béret. Chacun ses goûts, non?

« L'apprentissage de la vie débute lorsque la parole se fait entendre : dès lors, on comprend que notre langue peut nous conduire aux pires infamnies.»

Votre caractère
( De-même que précédemment.)

Vos défauts: Oh! Dur! Non pas que j'en suis dénué, bien au contraire, mais la nature de l'homme veut que celui-ci
camoufle ses imperfections par son orgueil démesuré et son absence de conscience. Écrire ce qui m'échappe et fait de moi un simple mortel, avec ses troubles et insuffissances, m'oblige à écraser fortement ma vanité, pour m'abaisser à la créature que je suis. Ainsi, ne pas défendre mes vices ni tenter de les justifier, devient une véritable épreuve. Mais puisqu'il le faut... On me dit imbu de moi-même, et ma foi!, je crois que c'est bien vrai. Le succès peut me monter rapidement à la tête, et dès lors, je deviens très désagréable avec mes proches, allant aisément jusqu'à les toiser de haut. Certains me repprochent aussi ma philosophie, bien que je n'ai toujours pas saisi en quoi penser différemment pouvait être un défaut. Passer outre ce détail, je me sais également susceptible, comme tous les autres artistes, je suppose. Il est très aisé de m'irriter, et dès lors, je ne dépend plus de moi-même. Je suis également - et étonnamment - très bagarreur. Ah, dernière chose : j'étais autrefois alcoolique. Du coup, je ne peux plus toucher à l'alcool.Voilà. Vous voyez? Ce n'est trois fois rien...

Vos qualités: Me jeter moi-même des fleurs? Ma foi, cela ne me semble pas très modeste... Mais puisqu'il le faut... Je suis un gentleman, un homme qui sait et aime respecter les demoiselles. Ouvrir la portière, jouer pour elles, les couvrir de délicates attentions, tel est ma manière de fonctionner. À force de lire à propos de Bac, Bethov', Tchaïvoski et les autres, j'ai acquis une bonne culture générale et un language approprié à toutes les situations. J'écris bien, du moins, selon les femmes. Et notez ce terme que je viens d'employer : femme. Je n'apprécie pas ces gamines, qui se trémousent en mini-jupe toute la journée. Ne savent-elles pas respecter leur corps? Bref, je rédige beaucoup de lettres, à celles que je fréquente. Puisant parfois mon inspiration dans Lettre à l'Immortelle Bien-Aimée ( lettre de Bethov' à X.), j'apprécie les timides rougissements. Oh. Ne suis-je point en train de dire mes passions plûtot que mes forces? En voici une : m'évader, selon la musique, disparaître avec elle, jusqu'à l'époque de sa composition, y retrouver l'original, le rythme, les intentions du compositeur. J'ai l'oreille, et je m'amuse fréquemment à composer.

Trait(s) particulier(s) ou autre* : J'ai quitté le groupe des A.A l'année dernière. Mon psy a d'ailleurs déclaré que ma manière de parler , ainsi que ma musique, était pour moi un échappatoire, un moyen de me racrocher à quelque chose de concret. Foutaise. Mais ai-je vraiment le choix de désapprouver ses paroles?

«Parce que chaque histoire a un début, et que sans début, il n'y aurait pas d'histoire»

Biographie
Grèce, mai, 1988. Récit des fiançailles.Pensées de Phoedra Gonzalez ( future mère de Raphaël)

J’ai lu le journal, hier. On y racontait que les jeunes ne voyaient en l’amour qu’une illusion terne, un leurre qui trompe à la fois le cœur et l’esprit. Un mirage, qui envoûtait les sens par une sensation mithriaque à la réalité. Selon eux, les fréquentations ne menaient qu’à l’échec, à un cruel sentiment de désillusion qui anéantissait des émotions ardentes. J’ai arrêté ma lecture à cette phrase. Cette nouvelle génération s’anéantit elle-même : en abandonnant les idéaux de ses ancêtres au profit de la pensée moderne, elle se contraint à une existence froide et asthénique.

Mes parents disent que je suis une rêveuse, une romantique qui aurait trouvé sa place à l’époque des éruptions sur l’île. Je m’imagine aisément,un mouchoir blanc à la main, quittant le port, en regardant avec une crainte mélangée au ravissement, la destruction d’un endroit tant aimé... Thira . À maintes reprises, j’ai visité ses sites archéologiques sans y trouver la satisfaction que quémandait mon imaginaire. Ces simples objets, vestiges de la colère d’un volcan , ne sont que des artefacts , attraits touristiques sans âme. Fort heureusement, il n’en est pas de-même pour tous les sites de la Grèce.

J’ai rendez-vous aujourd’hui sur l’Akrotiri Beach. À savoir une magnifique plage, affichant à la fois le noir ténébreux de la cendre, sans sa texture incommodante, et le rouge sanglant de la braise. Et la mer! Ah, si belle qu’est cette mer! Combien de fois ne m’a-t-on pas reproché de m’extasier trop longtemps devant sa splendeur ? L’humain détruit sa nature, perd sa profondeur, en gaspillant son temps sur des futilités : j’utilise le mien à nourrir mon âme par des visions splendides, préludes d’éternité. Dans mon village, les gens ont cessé de prêter attention aux éléments qui les entourent. Alors que les touristes s’extasient sur cette beauté du temps qu’est la Grèce , les Thiriens vivent leur quotidien, omettant le privilège qu’ils ont d’habiter sur une terre ancestrale.

[…]

Les garçons s’amusent à escalader la pente abrupte, croyant naïvement impressionner mes amies. Si je serais charitable, je leur parlerais sans doute des copains qui attendent celles-ci, tranquillement assis sous le paravent d’un bistrot ou devant une assiette d’Horiatiki… Mais en bonne philanthropique que je suis, je me contente de saluer tout le monde, avant de partir me promener dans les rues de Thira. Ses toitures bleuâtres se dressent sur les bâtiments, me rappelant vaguement le manteau de la mère de Dieu, tandis que la virginale couleur qui orne toutes les maisons me ramène à mon serment de chasteté... Devant mes yeux, les édifices se fondent et se confondent, tandis que mon esprit étale les jours restants. Cinq jours avant son arrivé. Que sont les secondes, en somme, lorsque les heures nous séparent d’un moment grandiose, celui où les sourires se peindront sur les lèvres et les étoiles aux regards ?

Sous moi, la mer s’étend, montrant ses grandeurs avec hardiesse, comme la digne mère qui étale ses enfants, rouge de fierté et d’orgueil. Or, les comportements de la nature sont rémissibles… mais ceux de l’humain demeurent simplement incompréhensibles. J’aimais cette Grèce où l’on pouvait sentir un Moussaka à la fenêtre, cette Grèce où l’on se soûlait de l’air marin et du bon vin qu’on fabriquait. Mais j’abhorrais de tout mon cœur cette population qui abandonnait les coutumes de ses aïeux pour se fondre dans la masse culturelle, ce monde sans identité qui ne croyait plus à grand chose, ni même à l’amour. Ma ville, par sa diversité et ses touristes, ne faisait que détruire son essence. En temps normal, je m’en souciais peu. Hélas, son absence happait les points positifs de cette cité que j’avais aimée dès le berceau ; son arrivé allait ramener avec lui les rires, les festivités et cette partie de moi qui m’avait été enlevée.
Il allait revenir. Et la Grèce, à son tour, retrouverait son charme et ses couleurs.

[…]

J’ai lu le journal, aujourd’hui. On raconte qu’une jeune fille prénommée Phoedra, ¸agée seulement de 17 ans, allait se fiancer, perpétuant ainsi une tradition qui tendait à disparaître.
Et debout, près de l’hôtel, alors que le prêtre béni les bagues de fiançailles, je pense à ces cinq jours, qui ont semblé interminables. Ces cinq jours, o ù mon amour a fructifié, de-même qu’il continuera à croître pendant des années. Je pense à cet article stupide, que j’ai lu l’autre jour. Ces jeunes se trompaient : l’amour n’est pas qu’une histoire de cœur ou d’esprit.
C’est aussi la liaison de deux âmes, pour l’éternité.
Et la Grèce, ce pays où je suis née, est le commencement d’une histoire qui ne prendra jamais fin.

(Suite dans prochain post)

Prénom : Alexandra
Age : Bientôt 16 ans.
Niveau RPG : 5/10
Fréquence de connection : 4/10 ( Y'a 10 jours dans une semaine? O_o)
Comment avez vous découvert le forum et pourquoi vous êtes vous incrit * : L'année dernière, muahaha. Et que je trouvais qu'il y avait un manque flagrant de gars. ~~( Et cruiser Leanne, pour ensuite avoir Tom... )~~
Code : Ok !

Bienenue Raphaël !
J'ai hâte de voir la suite ! Smile

Merci les gars. Wink

( Ou devrai-je dire les filles...mais il est plus simple de vous nommer
par vos persos.)

AH J'AIME J'AIME J'AIME. *_*
Tu comptes me draguer, pour avoir Tom ? Huuuum. . .

«L'amour est à son apogé lorsqu'il prend chair et âme, dans le corps d'un enfant.»

«Il se nomme Raphaël . »

« Alexander, acheva la femme. Raphaël Alexander.»

Un sourire illumina le visage du couple, alors qu’ils portaient un regard protecteur sur le nouveau-né qui reposait dans les bras des invités. Les convives le prenaient à tour de rôle, soulignant telle bouche du père, tel nez de la mère, et ainsi de suite, jusqu’à ce que l’arbre généalogique en entier ait trouver sa place sur le corps du poupon. Les heureux parents quant à eux s’extasiaient sur l’enfant, avec une joie bien commune à ceux qui ne connaissent pas encore le malheur de la croissance.

Phaedra portait une robe rose, qui agrémentait la blondeur de sa chevelure. Aujourd’hui, c’était le départ. Elle quittait la Grèce, cet endroit qui l’avait bercée dans ses tourments et ses peines, pour le pays de son époux. Non pas qu’elle y soit obligée… Mais il lui semblait raisonnable de ne pas imposer à celui qu’elle aimait une demeure et une ville qui n’était pas la sienne. Ainsi, elle lui suivait. Elle était encore jeune, belle…naïve. Qu’avait-elle à perdre, sinon un bonheur conquis avec difficulté? Des pleurs se firent entendre, et on expédia bien vite l’enfant dans ses bras. Alors, d’une voix douce, elle commença à chanter, gravant des sons plutôt que des lettres dans l’esprit du bébé.

[…]

Il eut une enfance normale, ponctué par les rires, les larmes, les disputes et les réconciliations. Sa mère était une femme aimante qui ne demandait qu’à venir an aide aux autres ; son père était un catholique au cœur tendre, qui adorait avec passion son épouse et par la même occasion, son fils. On l’éleva selon les valeurs d’antan, à savoir le respect, la pudeur, la charité, le pardon. De-même, la foi occupa très tôt une place dans la vie de Raphaël, qui prenait plaisir à accompagner ses géniteurs à l’église, en tendant ses petites menottes vers la statue de la Vierge.

À 11 ans, il demanda à se joindre à la chorale. Touché par ce cœur sans malise, on le confia au chœur. Ainsi, chaque dimanche, il joignait sa voix à ceux des plus vieux. Il aimait dire qu’il chantait pour consoler le Seigneur et sa mère et ce n’était guère une surprise, pour les habitants du coin, de le voir s’agenouiller après chaque célébration, près du Tabernacle. Pendant ces quelques années , ses parents crûrent qu’il deviendrait prêtre. Sa candeur, son innocence, sa bonté…. Raphaël portait très bien le prénom de son protecteur. Or, les choses changent, les gens aussi. Et si l’enfance du gamin fût calme, il en fût autrement de son adolescence.

«Connaître nos limites et pouvoir s'arrêter, c'est faire preuve d'un plus grand courage que ceux qui les cherchent au péril de leur vie.»

Il avait commencé par apprendre le piano. Dès que le moment était propice, il s’installait sur le petit tabouret, faisait quelques gammes, puis commençait à jouer. Des classiques, pour débuter.Tel que le canon de Pachelbel ou Adagio. Puis vînt les pièces plus difficiles, celles où les doigts se confondaient avec la musique, les notes aux sons, et les oreilles aux touches. Se substituer au morceau qu’on joue, laisser derrière soi les fibres et la chair, pour ne faire plus qu’un avec la douce plainte qui s’élève de l’instrument, tantôt joyeuse, tantôt triste. Sa vie était ponctuée d’amis, de chansons et de mélodie, un avenir prometteur de musicien semblait s’ouvrir devant lui. Mais nous savons tous très bien que lorsque tout semble aller pour le mieux, le désastre n’est pas loin. Et ce jour se manifesta précisément le 23 janvier, alors que Raph avait 15 ans. Le reste de sa scolarité s’était déroulée sans embûche : des bonnes notes, des copains merveilleux, et cette foi, toujours aussi ardente en son cœur. Ce soir-là, donc, le jeune homme se rendait à une fête, poussé par ses camarades. Il aurait préféré gratter les cordes de sa nouvelle guitare, mais Lucke et Math l’en avait empêché, le traînant presque de force jusqu’à l’antique demeure des Ulayswens.

Il n’était pas déjà arrivé sur les lieux que l’adolescent sût que c’était une mauvaise idée ; les chansons rock et heavy , qui bombardaient les tympans des étudiants , lui étaient insupportables. Il aurait donné toute sa fortune pour entendre ne serai-ce qu’un simple banjo, plutôt que ces horreurs qui écorchaient la conscience et l’ouïe de ces pauvres malheureux.

« Raph? Toi, ici ? Ma parole, c’est que tu dois être bourré, mon vieux… »
« Content d’te voir aussi, Kyle. Au juste, j’ai amené quelques CDS, peut-être que… »
« Oublie, mec. Ta merde en boîte, je le connais. Écoute et savoure. Ça te changera de ces trucs que tu joues…»
« Du classique, Kyle, du classique…Et ce n’est pas de la… »
« Relax. Tiens, prends ça. Et tente de te détendre, pour une fois. »

Le jeune brun baissa les yeux en direction du verre qui trônait maintenant dans ses mains. Il n’avait pas besoin de ce liquide ambré pour se relaxer. Quitter cette maison serait suffisant. Quoique… Personne ne lui avait interdit de boire. Quelles en seraient les conséquences, de toute manière? Une gueule de bois, et après? Ça ne gâchait pas l’existence d’un homme. Et ses amis le lâcheraient enfin, avec les fêtes et toutes ses absurdités. Raphaël porta le whisky à sa bouche, avant de l’avaler avec une grimace. Le goût n’était pas des meilleurs, bien que la sensation qui s’ensuivit était assez satisfaisante. Un second. Pour faire plaisir à Kyle, qui semblait maintenant le considérer sous un autre oeil. Peut-être qu’il accepterait de changer sa musique si… Un troisième. La tête commençait à lui tourner et pourtant, il se sentait bien. Le monde lui appartenait. Il était le futur Mozart. Le prochain Bethoveen. L’ancien Tchaïvoski. Le monde lui appartenait.

Il ne tomba pas immédiatement dans la dépendance. La musique l’absorbait toujours autant et il continuait de composer. Mais rapidement, les événements s’enchaînèrent, et le besoin de renouveler cette expérience agréable se fît sentir. Lorsque décembre revînt à la charge, Raph’ buvait déjà plus qu’auparavant. Pourtant, à ce moment, personne n’aurait pût prédire son avenir. Car s’il consommait beaucoup, à savoir tous les weekends, il savait se modérer, lorsque sa conscience, par exemple, lui dictait qu’il agissait mal. Or, le vent finit toujours par tourner, et ce fût le décès de sa tante, qu’il appréciait beaucoup, qui mit un terme final à ce qu’il était. Il enchaînait les cocktails, négligeaient ses pièces qu’il aimait tant autrefois, abandonnait ses vieux amis pour s’en faire de nouveau. La totale, en gros. Pour éviter de s’attarder sur cette époque, disons que celle-ci a durée plus de 3 ans. Années dans lesquelles Raph’ a tranquillement sombré dans le monde de l’alcoolisme , avant que ses parents ne tentent désespérément une manœuvre pour le faire revenir vers eux. Vînt la cure. Un échec, la première et la deuxième fois. Mais une réussite, la troisième fois.

20 ans. Il était déjà rentré à Rock Magik quatre ans auparavant, sur l’initiative de ses géniteurs, qui avaient espéré le sortir ainsi de sa propre destruction. Il avait déjà entamé sa vie dans le monde adulte, or, sans l’alcool, les épreuves y semblaient insurmontables. Ce fût à ce moment qu’il recommença à jouer. Pour lui, au début. Pour les autres, ensuite. Jusqu’à ce qu’il retrouve ce goût, de vivre pour la musique, de s’y laisser envoûter, jusqu’à ne faire qu’un avec elle. Il s’enivrait toujours : mais dans les sons et les notes. Une seule chose le dégoûtait, désormais : cette manie que les jeunes avaient de vouloir absolument faire la fête, pour vivre leur soi-disant jeunesse. Le clé d’une vie réussie ne se trouve-t-elle pas dans la conscience? Car l’euphorie ne mène à rien. Seulement à l’anéantissement de l’esprit au profit du corps.

[…]

Vous connaissez ma vie, maintenant. Du moins, une partie. J’ai préféré omettre certains détails, car je crains que la direction n’aurait pas très apprécié. Et n’ai-je point droit à mon intimité, de toute façon? Cette bibliographie est certes, incomplète. Mais le reste se trouve dans ma tête. Et je préfère qu’il y reste. Certaines choses gagnent à ne pas être révélés. Néanmoins, n’oubliez pas une chose : ceci est mon passé, et non mon présent. Si j’ai honte d’une partie de mon histoire, je suis fier de ce que je suis devenu. Et ce n’est pas de l’orgueil, mais de l’assurance. Par ailleurs, je remercie le ciel tous les jours de m’avoir permis d’être là où je suis, aujourd’hui. Ah, une dernière chose : vous avez déjà pensé à fondez un orchestre Baroque, au lycée? Parce que, entre vous et moi… Les jeunes devraient se servir de la magie pour modifier leur voix, plutôt que de l’utiliser à tort et à travers. Au moins, leurs lamentations ressemblerait à un semblant de musique. Thanks.

Bibliographie de Raphaël Alexander Wellington.
Achevé le 18 mars, à l’intention du professeur d’histoire.
( Qui devrait se mêler de ses affaires.)

FINIIIIIIIIIIIISH! C'est beaucoup plus nul que je ne l'avais prévu,
mais franchement, je n'avais pas trop d'inspiration ce soir, ni le temps de tout
recommencer. Alors voilà, je me porte garante de cette affreuse fiche xD
(Faut bien assumer ses erreurs. Cool

)

Je lis dès que possible.
(Ben oui, parce que avec toi faut prévoir l'après midi si on veut tout lire correctement mdr)
Rappelle le moi si j'oublie Wink

Alouuurs.
Ben, t'es validée évidemment !

Il va faire la paire avec Peace dis donc, dans le genre 'imbu de soi'
Même si, c'est assez étrange, j'ai peine à l'imaginer à Rock-Magik. C'est pas du tout son univers, on se demande un peu ce qu'il fout là.
Un peu de décalage, faut voir.

Au fait, c'est Tchaïkovski ^^'

Ouais bon, je l'avais dit que c'était nul.
x_x
Par contre, j'me disais que ça ferait changement, un musicien classique
dans une école censée enseigner la musique mais où y'a que du rock . Cool

Pour Tchaïkovski euh... je massacre toujours son prénom xD
( Et celui des autres compositeurs aussi, d'ailleurs...)

Ouai, par exemple, il a pas envie d'intégrer de groupe et tout.
En même temps, ptet que personne ne voudrait de lui xD Son ego prend trop de place.

Ohhhhhhhh c'est Toi Emy, je savais pas xD
Pas vite la fille je sais xD

Bah, son ego va s'tasser xD
Je le perçois un peu comme un de mes copains.
C'est simplement que bon, au Je, c'est un peu difficile à transmettre. Cool

WELCOME =)

Bien en retard, mais il fallait que je le dise Rolling Eyes

Ta présentation , je l'aime ♥
Bienvenue ( encore ^^ ) , mais je tenais à le dire ( :