Owen , le défis est lancé. [validé]

<< Je suis né dans une petite ville des Etats-unis. Vous savez ce genre de petite ville où tout le monde se connait. Ou les enfants jouent tous ensemble. Ou les ragots qui circulent sont connus de tous. Où l'hypocrisie règne en maitre, ainsi que les faux semblant. Je suis le petit dernier d'une famille de trois enfants. J'ai deux grandes soeurs, Karen et Kathy, qui toutes deux sont de véritables bombes, si il est permis de parler de ses soeurs ainsi. Elles sont toutes deux parties dans des grandes écoles de droits et de médecines du pays. Mais ne parlons donc pas de ses filles. Bien que je les aime par dessus tout. Mais ce n'est pas vraiment cela qui nous intéresse. J'ai eu une vie plutôt sympathique. En tout les cas, mon enfance était sympa. Jusquà mes 8 ans, tout était parfait, et ensuite c'est devenu un peu plus dur. Depuis l'accident de voiture qui a tué ma mère, et qui a paralysé les jambes de mon père.

Avant cela, j'étais un gamin ... Comme tout les autres gamins du village en fait. Aimant passer des journées dehors à faire les 4oo coups. Embêter la vieille Mme. RAMISTEC parce qu'elle criait comme une truie et que c'était marrant à voir. Monter aux arbres, et tomber en se cassant une jambe, tout en se promettant que la prochaine fois on montera jusqu'au sommet. Jouant dés 7 heures le matin, dans les rues, avec toute la bande. Des enfants. Joueurs, rieurs, insouciant. Je fus tout de même élever dans le respect des autres, et aussi, je n'étais pas un garçon méchant. Aucun de nous ne l'étions. Juste joueur, rien de plus. Il ne fallait pas penser que j'étais une sorte de petite racaille. Je ne l'ais jamais été, et ne le serait probablement jamais.

Le jour de mes 8 ans, j'attendais mes parents de pied ferme à la maison. Ils étaient partis faire les courses pour mon anniversaire. Mais il ne revinrent jamais ce soir là. Je n'ai pas pu dire au revoir à ma mère, et je crois que je le regretterai toute ma vie. Mais je n'ai pas eu non plus le loisir de la pleurer longtemps. Mon père rentra à la maison dans une chaise roulante, et dés lors je n'eus pour mission que de m'occuper de lui. Mon père. Moi, un gamin de 8 ans je devais m'occuper de mon père coincé dans une chaise roulante. Certes, il y avait mes soeurs, mais elles devaient travaillés pour rentrer dans les grandes écoles, et elles avaient une vie plutôt mouvementé à coté. J'étais seul à être constamment présent pour mon paternel.

J'ai fais mes études à domicile, cela étant plus facile pour être présent pour mon père. Je n'étais pas bon élève, et très vite je me pris de passion pour la mécanique, et pour la guitare. Ce sont deux choses qui me suivront toute ma vie, j'imagine. Je m'enfermais dans une sorte de routine, jusqu'à mes 14 ans. Je m'occupais de mon père, je bossais un peu, et je retaper des vieilles voitures pour avoir un peu d'argent. Le soir venu, je me mettais à ma fenêtre et je grattais un peu, juste parce que le son de la guitare me calmait.

Lorsqu'elle est arrivée dans ma vie, je ne pouvais tout simplement pas imaginer qu'elle prendrait une place aussi importante. Elle était venue pour vivre avec son père, ne supportant plus la présence de sa mère et de son nouveau mari. Je ne dirais pas son nom, le souvenir de cette simple fille me hante depuis des années, souffrir plus serait inutile. Elle était jolie, c'était une certitude. Et très vite nous étions devenus proche. Nous étions une bande de 4 personnes. Elle, plus deux autres, frère et soeur, que je connaissais depuis ma naissance en fait. Nous étions devenus inséparable en même pas une semaine, et ensemble nous passions des soirées sur la plage à manger et boire comme des ados déglingués que nous étions.

Ce n'est que le jour où je suis venu jouer avec ma guitare lors d'une de soirée que je sus ce qui faisait qu'elle souriait avec difficulté. Elle m'expliqua, plutôt clairement, qu'elle était partie de New-York pour deux raisons. Pas seulement parce que sa mère était insupportable. Il y avait un garçon. Je ne sais pas pourquoi, mais il y a toujours un garçon, c'est quelque chose de presque normal. Il était pianiste, très doué, et elle était tombée amoureuse de lui au premier regard. Durant 3 ans ils ont été ensembles, jusqu'à ce qu'il la largue, pour partir à l'autre bout du monde dans une école réputée. Avec une autre fille. Une chanteuse de talent. Je crois que c'est à partir de ce moment là que je me suis mis à l'aimer comme un fou. Elle avait souffert, son coeur était brisé, et je ne supportais pas de voir les gens ainsi, c'était innée chez moi. Alors je m'étais promis de l'aider. Et je lui cachais mon amour, pour ne pas qu'elle s'enfuit de peur de souffrir.

C'est aussi à ce moment là que je fis mes premières compos. Je ne suis pas doué du tout, pas même aujourd'hui. Je ne cherche pas l'esthétisme, je cherche l'émotion, et en général les deux ne sont pas vraiment amis.

C'est vers mes 15 ans, que je me droguais pour la première fois. Sous sa demande, ou plutôt sous son défis. C'est une chose que nous aimions faire tout les quatre, se lancer des défis. C'est aussi sous l'effet de la drogue que je l'embrassais pour la première fois. Je crois que c'est le genre de moment que l'on oubliais jamais. Le fait de la voir si pliable dans mes bras. Sa chaleur contre mon corps, sa langue sur la mienne. Tout cela fit que ce moment était parfait. Et j'aurai pu croire qu'elle ressentait pour moi ce que je ressentais pour elle. Mais elle ne l'oublia jamais. Son cher pianiste. Je jouais pour elle, je composais pour elle. Je jouais parfaitement de la guitare, et j'avais commencé la basse, parce que j'aimais la musique. Mais elle ne l'oublia jamais ...

- Pourquoi tu te fais souffrir à ce point ? Pourquoi tu refus d'aller de l'avant et de l'oublier ?
- En me jetant dans tes bras par exemple ?
- Pourquoi pas ? Je suis d'accord pour te servir de souffre douleur.
- Je crois pas non ...
- POURQUOI TU REFUSES CONSTAMMENT ? Qu'avait il de plus que moi ? Parce qu'il est pianiste ? Parce qu'il est doué ? Je joue moi aussi ...
- Tu es tellement plus insignifiant face à lui ...
- Qu'est ce que ca veut dire ?
- Je te mets au défis de devenir aussi bon que lui ... Sur tout les niveaux.

Je crois que c'est après cette dispute qu'elle avait décidé de partir. et que moi je me suis mis à jouer jour et nuit.

Si je suis rentré à l'école de Rock Magic, c'est uniquement pour lui prouver à quel point elle avait tord. Je ne savais pas vraiment dans quoi je m'embarquais. Je savais juste que mes compos devenait de plus en plus nette. L'émotion était omniprésente maintenant, et je ne pouvais que rarement ne pas penser à elle. J'étais une loque, je le suis encore. Et je pense que la seule chose qui pourrait me sauver ici, c'est une voix. Je cherche la voix, la fille qui pourra m'aider à sourire de nouveau ...