Rock-Magik
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Entre le rock et la magie, il n'y a qu'un pas...
 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-55%
Le deal à ne pas rater :
Coffret d’outils – STANLEY – STMT0-74101 – 38 pièces – ...
21.99 € 49.04 €
Voir le deal

 

 Coup d'inspiration [Pv Liam]

Aller en bas 
2 participants
Aller à la page : Précédent  1, 2
AuteurMessage
Liam Owen
    • Shadow's Guitare Heroe •

Liam Owen


Masculin Nombre de messages : 89
Age : 30
Date d'inscription : 25/04/2009

Rock-Magik
Niveau magique:
Coup d'inspiration [Pv Liam] - Page 2 Left_bar_bleue100/100Coup d'inspiration [Pv Liam] - Page 2 Empty_bar_bleue  (100/100)
Relations ::
Année d'étude: Première

Coup d'inspiration [Pv Liam] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Coup d'inspiration [Pv Liam]   Coup d'inspiration [Pv Liam] - Page 2 EmptyDim 7 Juin - 22:04

Coup d'inspiration [Pv Liam] - Page 2 Hayleywilliamsone010>Coup d'inspiration [Pv Liam] - Page 2 027

[Pouah ! Je me suis battu avec ma mère pour venir te répondre 8D SI c'est pas de la dévotion ca ... XD ]

    Je ne pouvais pas même imaginer une famille qui ne soit pas aimante. C'était une chose que je ne comprenais pas, que je ne connaissais pas et qui par dessus tout me répugnait. Je savais que je n'étais pas l'image même du type qui avait connue une enfance joyeuse, ou tout du moins je ne donnais pas l'impression d'en avoir eu une. Vous savez, le genre de type ayant vécu dans une grande maison à la campagne, avec ses parents mariés depuis des décennies, ses soeurs chiantes et ses frères trop combattifs, le genre de gamin joyeux de vivre, passionné par tout ce qui l'entoure. Une image idyllique d'une joie de vivre, d'une chance à laquelle peu d'entre nous accédait. Mais tout de même, j'avais eu droit à des parents géniaux. Ma mère était le type même de la mère poule. Une femme pourtant au caractère bien trempé, qui effrayait ceux qui ne la connaissaient pas. Pour elle, seul comptait la famille. Ou tout du moins cela comptait plus que tout autre chose. Nous, ses enfants et son mari, étaient tout ce qui constituaient son bonheur personnelle. Elle n'avait besoin de rien d'autre pour vivre, et elle nous le répétait souvent, je m'en rappelles. Nous étions son bonheur, unique et irrévocablement parfait. Elle nous avait aimé, choyé, adulé comme des dieux. Nous étions son miracle, ses trésors. Et je savais que j'avais eu énormément de chance de connaitre une mère aussi exceptionnelle. Généreuse, aimante et surtout protectrice. Parfois je regrettais d'être aussi peu respectueux de l'enseignement qu'elle m'avait donné.

    Car s'il y avait bien une chose sur laquelle ma mère était intransigeante c'était le respect des autres, et surtout des femmes. Elle m'avait appris à les voir comme des princesses, des trésors, des anges fragiles qu'il fallait préserver. Qu'il fallait protéger, quitte à les garder éloigné du monde extérieur, tant qu'elles étaient heureuses... Mais elle est partie, elle, et je crois que j'ai vu cela comme une sorte de trahison, de punition, de châtiment. Cela me fit prendre conscience de la cruauté, et de l'injustice qui régissait dans ce monde. Je lui en avais voulu, ce qui était compréhensible. J'étais plus que jeune alors, et je n'avais pas compris où avait été ma faute. Mon éducation c'était faite, en partie, en fonction des croyance de ma tribu indienne, et les dieux, le destins, les pêchers, en faisaient partie intégrante. Alors lorsque ma mère était partie j'avais cherché à comprendre pourquoi est ce que les dieux me faisait subir un tel châtiment, une tel souffrance, ce supplice. J'étais très proche de ma mère, étant son fils unique, bien qu'elle soit plus sévère avec moi qu'avec mes soeurs, elle était aussi plus attentive à mes besoins et mes envies. Mes soeurs n'avaient jamais été jalouse de la relation fusionnelles que j'entretenais avec notre mère, c'était juste normal. Et sa mort a constitué pour moi une sorte de rupture avec le monde idyllique, que représentait mon enfance. j'ai changé suite à cela. Je me suis perverti. Je suis devenu un mec profiteur et manipulateur. Mais je prends conscience maintenant que ce n'était finalement qu'un masque comme il y en a tant d'autre.

    Apparemment l'espèce humaine était faite ainsi. Nous nous cachions, peureux et méfiants de ceux qui nous entourent, derrières une identité qui n'est pas entièrement la notre. Certains le faisait uniquement dans le but de se faire accepter. D'autre par pure envie d'être différent, une sorte de défis. Ou encore, parce qu'ils ne savaient tout simplement pas qui ils étaient alors ils font comme les autres. Ou encore, pour s'oublier. Pour rompre avec une réalité trop dure à supporter, comme ce fut mon cas. Je me suis voilé la face durant des années, sans jamais relâché la pression. Faisant des rencontre qui n'avaient fait qu'accroitre mon envie de disparaitre, de changer, de m'oublier. Comme Elle. Je comprends maintenant que ma vie avait été formée selon un schéma simple. Un chemin que je me suis tracé à la mort de ma mère. J'aurai pu réagir, faire mon deuil et avancer, mais j'avais préféré culpabilisé, haïr le monde entier, et disparaitre dans un écrin de douleur. Mais maintenant je voulais réagir. Il n'était peut être pas trop tard pour me souvenir de qui je suis vraiment. Pour rendre à mon nom tout sa grandeur. Tout le respect que je devais aux Owen. Je devais me détacher de ce rôle que je jouais depuis des années. Pour pouvoir aimer cette femme, cette ange qui me faisait face, sans craindre qu'elle ne me quitte elle aussi. Qu'elle ne me soit arrachée, à cause de mes erreurs. Le pêcher est mortel, et je ne souhaitais en aucun cas mourir une troisième fois. Je ne survivrais pas à la douleur.

    Lilith donc, cette ange qui me sortait de mon cocon protecteur pour s'y enfermer avec moi. Elle m'écoutait avec une attention toute particulière, une lueur attentive dans le regard, sans jamais laisser paraitre une pitié que je détestais. Je ne l'aurais pas supporter. Je parlais, les mots sortant de ma bouche avec plus d'aisance que ce dont je m'étais attendu. Je parlais de moi, de ma souffrance, et pourtant la boule dans ma gorge, les larmes à mes yeux n'étaient pas présents. J'avançais. Je combattais la douleur. Je réagissais enfin. Pour elle. Lorsque j'eus fini, elle m'adressa une regard empli de compassion qui m'ému. Ce n'était pas fein, je l'avais vraiment touchée avec mon histoire, et ca me fit du bien de me sentir écouter. Elle me dit qu'elle était désolée, et que je n'étais pas obligé de lui dire tout cela.

    - J'en avais ... Besoin. Avouais-je sans plus d'explications, comme pour la rassurer.

    Je lui demandais ensuite de me raconter son histoire à son tour, mais au vue de son regard vague et de son hésitation que trop prononcé je regrettais mon élan de curiosité pourtant si rare. Je me fichais en général des autres. Mais pas d'elle. Non, je voulais la connaitre, elle. C'était nouveau et c'était étrange. Pourtant, je voulais la connaitre, mais pas au détriment de son bien être. Et c'était très exactement ce qui n'allait pas. Elle n'allait pas bien à cette instant, mais avant que je ne lui dise quoi que se soit, comme qu'elle devait oublier et que nous devrions parler d'autre chose, elle prit la parole. Tout d'abord douce, les mots qu'elle débitait devenaient de plus en plus assourdissant, de haine, de peur et de douleur. Je les écoutais, avec ahurissement. Horrifié.

    Elle n'avait jamais connu son père, et sa mère était une sorte de Junki déglingué qui ne lui avait jamais montré le moindre signe d'affection. Elle avait grandi dans un appartement miteux, avec les amis drogué de sa mère, parmi les drogues et les bouteilles d'alcool. Pas vraiment l'enfance de rêve. Elle avait été sauvée, comment ne pouvais je pas voir ce placement en famille d'accueil autrement, grâce à un voisin. A 11 ans. Il était effarant de voir qu'il avait fallut tout ce temps. Les gens n'étaient véritablement qu'une bande d'égocentrique, aveugles et stupides. La colère qui montait en moi me fit serrer les poings.Je devais me concentrer sur elle. Sur son bien être, rien d'autre. De toute manière je ne pouvais rien faire pour changer son passé. Ce qui est fait est fait. Je pouvais juste lui offrir un futur peut être meilleur. Tout du moins je le voulais.

    Elle avait donc atterri dans une famille aimante, accueillante, qu'elle semblait aimer. Cela me fit sourire. Mais sa voix était toujours plus aiguë, plus affolée. Sa mère avait voulu la reprendre. Elle tremblait, jurait contre cette femme qui était sa génitrice. Et qu'elle semblait haïr de tout son être. Elle finit en serrant les poing et en grognant. Elle pouvais paraitre comme effrayant à cette instant.Je la considérais plutôt comme vulnérable. Je la regardais, et il ne me fallut qu'une seule seconde pour m'élever, et le prendre contre moi, serrant mes bras autour d'elle, je la serrais contre mon torse, la maintenant dans la protection de mon corps. Les femmes sont comme des anges fragiles, il faut les cacher du monde extérieur si c'est ce qu'il leur faut pour être heureuse. Et si c'est ce qu'il fallait à Lilith, que je lui offre un monde artificiel mais beau alors je le ferais, parce que je la voulais heureuse. Je la berçais, suivant un rythme lent, et me penchais finalement, ma bouche contre son oreille.

    - Calme toi .. Calme toi ... Scandais-je doucement pour calmer les battements frénétiques de sa colère. Elle ne t'atteindra pas ici. Je ne la laisserais pas t'atteindre. Je ne la laisserais plus te faire le moindre mal. Murmurais-je à son oreille telle une promesse.

    Cela pouvait paraitre stupide, je ne savais pas même à quoi ressemblait sa mère, mais c'était aussi étrangement vrai. Je ne laisserais personne lui faire le moindre mal, jamais.
Revenir en haut Aller en bas
Lilith Morgan

Lilith Morgan


Féminin Nombre de messages : 67
Age : 31
Date d'inscription : 03/05/2009

Rock-Magik
Niveau magique:
Coup d'inspiration [Pv Liam] - Page 2 Left_bar_bleue65/100Coup d'inspiration [Pv Liam] - Page 2 Empty_bar_bleue  (65/100)
Relations ::
Année d'étude: Deuxième

Coup d'inspiration [Pv Liam] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Coup d'inspiration [Pv Liam]   Coup d'inspiration [Pv Liam] - Page 2 EmptyLun 8 Juin - 4:47

    [HJ: Faut croire que t'es un homme à marier xD]

    Avant de commencer mon discourt qui a légèrement fini en queue de poisson, j'avais entendu Liam me dire qu'il en avait eu envie, qu'il en avait besoin. J'ai souri un peu sur ses paroles et j'ai compris que nous nous complétions vraiment bien. Il voulait et allait écouter mon misérable début dans la vie et j'avais écouté ce qui s'est passé quand il a perdu sa mère. À ce que j'avais compris, il n'en avait que très peu parlé aux gens autour de lui et moi, personne ne connaissait mes « origines », si je puis m'exprimer ainsi, mis à part mes parents d'adoption, certains de leurs amis, ma mère biologique et Liam allait bientôt faire partie de ce club fermé. Je le voulais fermé et il allait probablement le rester. Je ne voulais pas que les gens trouvent que je fais pitié et point à la ligne. Je ne veux pas de la pitié des gens, ça ne sert à rien. Ça ne fait que rabaisser l'estime que nous avons pour nous-même. On finit par se dire que oui, nous faisons peut-être pitié. Je déteste ça. Je sais que mes parents en ont parlé à certains de leurs amis, pour éviter qu'ils parlent de certains sujets épineux avec moi...pour ne pas qu'ils fassent de bêtisent en parlant sans savoir. C'était pour mon bien, je le sais très bien, mais quand j'ai vu leurs yeux me regarder après avoir appris ça, je me suis vraiment sentie minuscule. J'ai détesté cette sensation.

    Je me sentais vraiment comme une moins que rien. Je sais aussi très bien que ce n'était pas leurs intentions. Cependant, je suis trop orgueilleuse. Je ne voulais pas m'apitoyer sur moi-même, je voulais avancer. Du moins, c'est ce que j'avais toujours dit à ma mère qui me disait que je devrais en parler à quelqu'un, que je me sentirais beaucoup mieux après. Cependant, j'avais refusé tout ça. En vérité, ce qui m'avait empêché de parler de ça, c'était le fait que je ne voulais pas faire face. Je voulais oublier tout ça et faire comme si rien n'était. Si on me demandait qui étaient mes parents, je répondais qu'ils se nommaient Veronica et Greg. J'avais peur de la réaction des gens, j'avais peur des questions, j'avais peur de voir des émotions sur leur visage. J'avais peur de revoir Margareth sortir de derrière une porte pour me dire qu'elle me reprenait. On ne sait jamais. Quelqu'un pourrait la connaître et lui dire : Hey j'ai vu ta fille aujourd'hui, tu ne devineras jamais où elle est ! Je ne voulais plus la revoir, plus jamais. Je voulais qu'elle disparaisse de ma tête. Je voulais que la dernière image que j'ai d'elle disparaisse de mon esprit. La femme braillant devant chez moi, sentant l'alcool à plein nez devait sortir de mon cerveau. S'il avait été possible de se faire effacer une partie de la mémoire, je l'aurais fait à coup sûr. Je voulais vivre normalement, sans avoir à penser à tout ça.

    La plupart du temps, mes tentatives d'oublies fonctionnent, mais quand on dit que le passé nous rattrape. Je crois que c'est vrai. Quand, après plusieurs semaines ou mois sans y penser, je fini toujours par faire le même foutu rêve à la con. Je suis assise sur mon lit et mes parents entrent dans ma chambre en souriant en me disant qu'ils ont une bonne nouvelle à m'annoncer. Je leur souris et leur demande ce que c'est. Ils me disent qu'ils ont une invité surprise pour moi et Margareth entre dans ma chambre, complètement saoule en disant qu'elle m'emmène avec elle. Il y a une sorte de flash et je fini par me retrouver dans le même appartement dégoutant qu'avant et j'y suis enfermée. Je fini par me réveiller en sueur et en crise de panique. J'ai une peur bleue du noir et de cet appartement. Quand je dors, j'ai toujours une petite lampe d'allumer quelque part. Je ne peux pas dormir sans ça, je fini par paniquer et penser que c'est comme avant, quand j'étais seule dans ce foutu appartement. C'est idiot, je sais. Je ne retournerai probablement jamais là-bas, mais c'est incontrôlable. Je parle en connaissance de cause parce que j'ai déjà essayé tous les moyens possibles pour contrôler ça. Ça ne fonctionne tout simplement pas.

    J'en avais parlé à mes parents, une fois, de ce fameux rêve et ils m'ont dit que, pour commencer, il ne laisserait jamais une chose comme ça arriver et que, par la suite, je devais parler de tout ça à quelqu'un. Que c'était en train de me ronger à l'intérieur. Que ces rêves sont une sorte de message pour me dire que ça doit sortir un jour ou l'autre. Ma mère m'a dit que c'est comme quand il y a trop de pression dans une théière et que le bouchon commence à siffler et que ça fini par déborder. Ce qui voulait dire que j'allais finir par déborder si je ne me vidais pas. Je m'étais toujours dit que ça ne se pouvait pas, ma mère appelait ça du déni et mon père trouvait cela juste triste. Ils voulaient m'aider, mais je ne les aidais pas à m'aider. J'en avais parfaitement conscience, mais je ne voulais pas faire face. Je me répète, mais le problème était là-dedans. Je devais m'en rendre compte. Cependant, ça n'allait pas venir du jour au lendemain.

    Mais bon, je parlais de plus en plus rapidement, mon ton devenait de plus en plus aigu et des larmes de frustrations coulaient sur mes joues. Cependant, je ne le sentais pas. On dirait qu'il y avait eu une sorte de mécanisme qui s'était enclenché, une sorte de soupape de sécurité, une valve de bloquée j'en sais rien moi. Cependant, tout ce flot d'émotions sortait en même temps. Frustration, tristesse, peur, colère, haine...tout ça dans le même bateau et le bateau allait à vitesse grand V. Mes poings étaient serrés et je me tapais les cuisses avec eux. Il y avait une partie de moi, une très petite partie de moi, qui disait que je devais garder mon calme. Cependant, le reste de mon cerveau n'avait pas la même idée et il était en train de gagner, il avait d'autres projets pour moi. Quoi comme projet ? Me faire vider la théière qui était trop pleine par exemple. Avec tout ça, j'en avais presque oublié la présence de Liam. Cependant, en regardant au sol, j'ai vu ses pieds qui bougeaient, qui avançaient vers moi. J'ai relevé mes yeux, mouillés de larmes, vers lui pour voir sa réaction. Pitié ?

    Je n'ai pas eu le temps d'aller vérifier parce que je me suis sentie saisie tendrement, mais fort. Liam était là. Tout allait bien, je n'étais pas seule. Il faisait comme une mère qui console son enfant. Il me serrait contre lui et me berçait un peu pour me rassurer. Ça marche sur les enfants et ça a marché sur moi. Du moins, du point de vue de la colère ça a marché. Toujours assise sur la table, j'ai appuyé mon visage contre le torse de mon guitariste, pleurant un peu. Certains peuvent dire que ça ne me prend pas grand chose pour pleurer ou quelque chose du genre. Et bien, ils peuvent bien penser ce qu'ils veulent, ça faisait des années que je n'avais parlé de ça alors qu'ils se la ferment. J'ai mis mes bras autour de lui, le serrant doucement, mettant mon énergie ailleurs. J'essayais de m'empêcher de pleurer, mais ça ne fonctionnait pas trop. C'était une autre sur quoi je n'avais pas de contrôle. J'en avais ma claque de n'avoir de contrôle sur rien. Mes jours qui rougissent de rien, mes cauchemars, ma peur du noir et maintenant ça. C'était la goutte de trop...franchement.

    Je me suis mise à serrer Liam beaucoup plus fort, comme si je tenais un ours de peluche et je me suis mise à pleurer pour de bon. Cependant, la force de mes bras n'était pas vraiment poignante. Je détestais vraiment mon attitude du moment, j'avais toujours eu de la difficulté avec les films où les filles finissent en train de pleurer dans les bras d'un gars. J'ai toujours trouvé cela nunuche et digne des filles en manquent chronique d'affection pour avoir l'air intéressante. Mais mon opinion là-dessus venait de changer radicalement. Ça faisait vraiment du bien, je me sentais bien, je me sentais en sécurité dans ses bras. Je ne m'étais jamais vraiment fait bercer, mais j'adorais ça aussi. Il semblait tellement en contrôle de lui-même, en contrôle de ce qui se passait autour de lui. J'aurais voulu être plus forte, comme lui. Cependant, à ce moment-là, je le laissais faire. Il s'en sortait beaucoup plus que moi pour me calmer. Soudainement, j'ai sursauté un peu en sentant ses lèvres près de mon oreille. Je pleurais toujours, en silence, écoutant ce qu'il me disait. Il voulait que je me calme...facile à dire oui. Cependant, c'était agréable à entendre. Il murmurait doucement tout ça à mon oreille. Il voulait me protéger, elle ne m'atteindrait plus selon lui. Il ne la laisserait pas me faire de mal. Il me le disait, je lui faisais confiance.

    Cependant, ce qu'il ne savait pas, c'était que même si je ne la voyais plus physiquement, elle était toujours dans ma tête et me réveillait la nuit, de temps en temps. Quand mon cerveau se disait que je n'avais pas assez pensé à elle dernièrement, il me remettait de belles images d'elle en tant que personnage principal de mes cauchemars. Repenser à ses foutus cauchemars me décrocha un sanglot plus fort que les autres et les larmes se sont mises à couler de plus belle. Ma mère avait eu raison sur ce point-là, quand la soupape explosait, c'était pour de bon. Je sanglotais, ne sachant pas quoi faire pour me l'enlever de la tête. Ça faisait un bout de temps de temps que je n'avais pas réellement pensé à elle et j'étais certaine que j'allais avoir de la difficulté à dormir cette nuit-là. J'aurais sûrement droit à une belle nuit d'insomnie. J'avais commencé à parler, autant continuer. J'allais lui dire pour les cauchemars. Il m'avait tout dit de lui, je le croyais du moins, alors autant vider mon sac. Cependant, je n'ai pas relevé la tête, ne voulant pas qu'il me voit comme ça. Les yeux bouffis, le visage mouillé et rouge...je ne voulais pas qu'il me voit comme ça.


    -Tu ne peux pas l'empêcher d'être dans ma tête. Même quand je dors elle est là.

    Ma voix tremblait, sanglotant à moitié en même temps. Si en plus il avait dû voir mon visage, je me serais presque enfuie pour me cacher dans ma chambre. Cependant, j'étais dans les bras de Liam et je le serrais toujours contre moi...j'en avais besoin.
Revenir en haut Aller en bas
Liam Owen
    • Shadow's Guitare Heroe •

Liam Owen


Masculin Nombre de messages : 89
Age : 30
Date d'inscription : 25/04/2009

Rock-Magik
Niveau magique:
Coup d'inspiration [Pv Liam] - Page 2 Left_bar_bleue100/100Coup d'inspiration [Pv Liam] - Page 2 Empty_bar_bleue  (100/100)
Relations ::
Année d'étude: Première

Coup d'inspiration [Pv Liam] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Coup d'inspiration [Pv Liam]   Coup d'inspiration [Pv Liam] - Page 2 EmptyMer 10 Juin - 18:04

Coup d'inspiration [Pv Liam] - Page 2 Hayleywilliamsone010>Coup d'inspiration [Pv Liam] - Page 2 027

    J'aimais tant la sentir si proche de moi. Son odeur m'envahissait, emplissait l'air, et me rendait fou. Je la tenais le plus serrait possible contre moi. Je reconnu aussi la vanille, dans son parfum si délectable. De la fraise, un peu, de la rose surtout. C'était un mélange fruitée, et en même temps si subtil. Nouveau pour moi, surtout, et c'était en quelque sorte ce que j'appréciais le plus chez elle. Sa nouveauté. Ca faisait probablement très bête de le dire ainsi, surtout que je ne la connaissais que depuis 3 heures, tout au plus, et que le fait qu'elle soit nouvelle dans ma vie était la seule chose qui était normale. Comment dire cela ? Nous dirons que c'était la première chose qui aurait du me frapper. Après le fait de l'avoir vu, tout à l'heure, dans le self, avec ce regard un peu perdu, j'aurai dû m'attendre à me sentir irrémédiablement attiré par cette fille. J'avais eu l'impression de reprendre vie. De découvrir quelque chose de bien plus attirant que tout le reste jusqu'à présent qui avait constitué ma vie. Et c'était si merveilleux maintenant de ce dire que plus rien ne sera pareil. Que je pourrais être quelqu'un d'autre. Que je pourrais penser à tout ce qui faisaient de moi ce que je suis sans pour autant en sentir une honte sans nom ou un désarrois insupportable.

    Je pourrais alors oublier, peut être, ou tout du moins me souvenir, des quelques mois qui avaient suivis la mort de ma mère. Ces mois, ces jours, ces semaines, où je m'étais senti perdre pied. Ou j'avais cru devenir fou, et où personne n'avait su le voir ni m'aider. Ces quelques temps passaient seul dans ma chambre, à écouter le murmures indistincts des voix en bas, dans mon salon. A constater à quel point mon père était meurtrie, et comme personne ne semblait décidé à le laisser seul, faire son deuil comme il l'aurai voulu. Personne n'avait compris de quoi chacun de nous avait eu besoin à ce moment la. Je me souvenais, la lueur de lassitude qui habitait toujours le regard de mes soeurs, alors qu'elles remerciaient avec automatismes, les voisins qui venaient pour "apporter leur soutien". Je crois que j'avais été le seul à décidé de réagir, et je crois aussi que j'aurai franchement du m'abstenir.

    C'était trois semaines après la mort de ma mère, et ma famille portait le deuil avec persévérance. J'avais entendu la veille mes soeurs, et mon père s'inquiétaient. Je n'avais pas ouvert la bouche depuis qu'un policier était venu me voir à 23h34, le soir de mon anniversaire, pour m'annoncer d'une voix pleine de pitié qui m'avait inquiétée plus que de raison que mes parents "avaient eu un accident" et que ma mère était "morte". Je l'avais regardé, avec une incompréhension qui me rendait insensible, durant un instant, et qui m'immobilisait, là, sur le palier de chez moi. C'est alors qu'il l'avait redis, et que j'avais fondu en larme. Durant des heures, sans pouvoir m'arrêter, j'avais appelé ma mère, refusant de croire, d'admettre que jamais plus elle ne passerait cette porte. Que jamais plus je ne la reverrais. Que jamais plus je ne pourrais la tenir dans mes bras et laissais son parfum, si rassurant, m'envahir. Que jamais plus je ne pourrais l'entendre me dire qu'elle m'aimait. Je n'avais donc plus parlé, et ma famille inquiète, cherchait le moyen de se retrouver seule, sans personne pour venir s'apitoyer sur notre sort, ne serait ce qu'une journée.

    J'y avais pensé toute la nuit, et au finale, alors que la matinée était déjà bien avance, j'avais entendu, encore, ma porte s'ouvrir sur des étrangers - pour moi en tout cas - venir nous offrir une énième tartes pour nous réconforter. Je trouvais ca stupide l'idée selon laquelle en période de deuil il fallait offrir à manger aux gens. Pourquoi est ce que dans ces moments il fallait manger plus ou moins bien ? De mon coté je n'avais touché aucun de ses plats plein de bonté. Ils pouvaient se les mettre là où je pense. J'étais descendu, pour découvrir que mon salon et ma cuisine était encore bondé. J'avais vu rouge, alors que mon père tentait d'écouter ce que lui raconter un homme d'une cinquantaine d'année, tandis que mes soeurs offraient à boire à tout le monde. J'étais remonté, à l'étage, afin de tous les voir, de tous les haïr. Et j'avais crié. Je n'avais rien su dire. Je n'avais rien trouvé de mieux pour exprimer mes sentiments de haine, de rage, de tristesse, de douleur que dans se cris. Ce hurlement furieux qui déclencha encore une trainée de larmes. Ma famille était venue m'entourer de leur amour, partageant avec moi ce sentiment de désespoir. Quant aux autres, ils avaient été effrayé, et aucun d'eux n'était jamais revenu avant un an au moins.

    Mais durant cette période, le pire n'avait pas vraiment été ces gens pitoyables. C'était tout ce qui avait changé autour de moi. Je n'avais pas ris durant des années. Je n'avais pas souris avant qu'elle n'arrive Elle. Je n'avais pas vu ceux que je considérais comme mes amis durant longtemps. D'ailleurs, je ne les avais plus considéré comme des proches. Je n'étais pas retourné à l'école. De toute manière je ne m'y plaisais absolument pas. Et je m'étais désintéressais de tout, si bien que mon père avait cru bon de me faire voir un psy. Il était devenu fou celui la, rendu taré par un gamin de 9 ans. Je ne lui avais jamais rien dit qui ne soit en rapport avec ma famille, moi ou ma mère. La mort ou encore la douleur qui m'habitait. Je lui parlais du beau temps, éludais ses questions, ou alors garder le silence. Il avait vite abandonné. Après tout, on ne pouvait pas aider quelqu'un qui ne le voulait pas.

    Il y avait une autre chose, qui me poursuivait encore aujourd'hui. Les cauchemars. Des rêves horribles qui me rendaient une image révulsive de moi et de ma culpabilité. Pourquoi est ce que je me sentais si coupable , je n'en savais rien. Peut être parce que je m'étais perdu après sa mort. Je lui avais fais honte. Je l'avais oublié, en quelque sorte. Oh bien sur, lorsque je fermais les yeux je voyais encore son visage comme si elle était encore là, mais j'avais oublié son éducation, son nom, ce que j'étais. Ce qu'elle voulait que je sois. Je n'avais pas respectait ses envies, ses pensés, ses espoirs pour moi. Et je m'en voulais pour cela, c'est sur. Cependant, il n'était pas trop tard pour faire marche arrière n'est ce pas ? Et ce rêve qui me hantait me donnait d'autant plus envie d'avancer.

    Nous étions en voiture, tous ensemble. Mes soeurs à l'arrière, toute deux m'entourant, parlaient garçons, comme toujours. Mes parents se tenaient pas la main, devant moi. Mon père était derrière le volant, et nous lançait de temps à autre un regard attendri part le rétroviseur. Ma mère, elle, semblait fatiguée, et sa tête reposait sur la vitre avant. Elle regardait à l'extérieur avec un air absent. J'entendais le chuchotis de mes soeurs, et bien qu'elles soient proches je ne les comprenais pas. Je n'avais d'oeil que pour ma mère, qui ne bougeait pas. Je m'inquiétais, tentais de m'approcher, mais la ceinture m'en empêchait. Je l'appelais alors "Maman ?". Elle ne bougeait pas. "Maman, ca va ?". Ma voix était inquiète, roc, empli de larmes que je refoulais. Je ne voulais pas croire. Je ne comprenais pas pourquoi elle ne bougeait pas. je tendais la main vers elle, et alors je remarquais que quelque chose n'allait pas. Je regardais ma paume. La couleur beige, bronzé, était cachée par un liquide rouge et chaud qui coulait de mes doigt, sur mon bras. Les gouttes de sang tombèrent sur le sol dure de la terre. La Terre. En relevant la tête, je prenais conscience que j'étais sur le bord de la route, devant le ravin qui surplombait la mer, près de chez nous. Et lorsque je baissais les yeux vers les vagues, je voyais la voiture exploser. Je sursautais. Et me réveillais en sueur, après avoir entendu ma mère me dire que "tout est de ta faute".

    Je ne souhaitais alors qu'oublier, faire en sorte de ne plus y penser. D'avancer. Et en tenant Lilith ainsi entre mes bras, je sus que ca pouvait être facile. Que je pourrais le faire. Qu'il me suffisait de la laisser m'aimer. De l'aimer à mon tour. Aimer ? N'en étais-je seulement capable. Je n'en savais rien. Mais au moins je pouvais essayer. Et la première chose que je devais faire c'était l'écouter, l'aider, l'épauler. Lui faire comprendre que j'étais là pour elle. Pour l'aider dans cette épreuve, avec ces démons qui la tourmentaient. Je comprenais que son histoire était dure, qu'elle devait vivre avec ca chaque jour. QU'elle avait peur. C'était évident. Je la sentis cependant se détendre dans mes bras, avant que les sanglots ne la prennent, frénétiquement. Son souffle était hiératique. Et alors que j'aurai voulu me détacher un peu d'elle pour qu'elle respire mieux, elle s'accrochait à moi comme un naufragé en perdition.

    je ne pouvais alors rien faire de mieux que de la serrait avec toute la force dont j'étais capable. Je compris que je tenais déjà à elle. Qu'elle me tenait entre ses mains, que j'étais pliable, à ses désirs, à ses demandes. Il était étrange, dérangeant presque de voir comme je me sentais vide de tout. Je n'étais plus rien. Et pourtant, en la tenant comme cela, si proche, je me sentais à ma place. je me sentais incroyablement bien. Et j'aimais cette sensation. C'est alors que Lilith, ma douce et tendre Lilith, me dit qu'elle la hantait. Sa mère. Je la haïssais déjà, sans même la connaitre, je savais que c'était une garce. Je savais que je ne la laisserait jamais plus faire du mal à ma Chanteuse. Mon ange. Ma petite amie. Et c'était si bon de le penser. Penser que j'en étais capable. De la protéger. De l'aimer. D'être là pour elle. Je ne sus que dire, mais j'avais besoin de la rassurer. J'avais besoin de la faire sourire. J'avais besoin de ...

    - Alors je tacherais d'occuper tout ton esprit pour que tu rêve de moi plutôt que d'elle, dis-je sans vraiment prendre conscience de ce que je disais.

    Mais finalement, je me sentis bien ... Egoiste, stupide, crétin ... >.< ! Je crois que je n'aurais rien pu dire qui ne soit pire que ca. Quoi que ... Enfin, non j'aurai pas pu. Je secouais la tête, fronçais les sourcils, fermais les yeux, et respirais à fond.

    - Enfin c'est pas ce que je ... euh ... Voulais dire. Je ... Désolé. Dis-je plutôt gêné à présent.

Revenir en haut Aller en bas
Lilith Morgan

Lilith Morgan


Féminin Nombre de messages : 67
Age : 31
Date d'inscription : 03/05/2009

Rock-Magik
Niveau magique:
Coup d'inspiration [Pv Liam] - Page 2 Left_bar_bleue65/100Coup d'inspiration [Pv Liam] - Page 2 Empty_bar_bleue  (65/100)
Relations ::
Année d'étude: Deuxième

Coup d'inspiration [Pv Liam] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Coup d'inspiration [Pv Liam]   Coup d'inspiration [Pv Liam] - Page 2 EmptyJeu 11 Juin - 23:02

    [HJ: Je trouve ça nul désolé]

    J'étais perdue, c'était clair. Je ne savais plus du tout où je m'en allais. À chaque fois que j'y pensais, je me disais que je devais regarder devant et oublier le noir de l'appartement que je détestais tellement, oublier ma junkie de mère et mes soirées, incalculables, que j'avais passé seule. À chaque fois, je me disais que je devais oublier et faire ce que j'avais à faire. Cependant, au fil des années, je me rendais bien compte que ça ne fonctionnait pas aussi facilement et qu'à chaque retour de balancier, la claque était plus forte, plus douloureuse. C'était comme si à chaque fois que je repoussais ces pensées, ces peurs et ces cauchemars, ils devenaient plus imposants. J'avais parlé de tout ça à Veronica, une fois seulement, et elle m'avait dit que c'était parc que je ne voulais pas faire face...que je gardais tout ça pour moi. Selon elle, tout doit sortir un jour ou l'autre et que c'est le moyen que mes chimères ont trouvé pour sortir. Cependant, à chaque fois que je pense à l'option discussion, le même commentaire me vient en tête.

    À qui je suis sensée parler de tout ça ? Mes parents ? Ils savent déjà tout ça plus en détail que moi. Je voyais très bien, en plus, que ça leur faisait mal quand je leur en parlais. Je ne voulais pas retourner le couteau dans la plaie alors, je m'abstenais de leur parler tout ça...le plus possible du moins. Cependant, il ne faut pas croire que Greg et Veronica ne voulaient pas que je m'ouvre à eux pour leur parler de mes inquiétudes et de mes problèmes. Au contraire ! Ils m'encouragent fortement à le faire. Mais moi, dans un élan chevaleresque ...ou par peur, je ne les écoutais pas et je disais que tout allait bien. Ils doivent savoir que ce n'est pas le cas, mais ils me laissent faire, pour ne pas me brusquer j'imagine. En fait, ils ont essayé une fois et ce fut sans succès. En fait, du point de vue technique, ce n'était pas eux. En fait, ils m'avaient fait une proposition pour le faire...dans un certain sens. Ils m'avaient proposé d'aller voir un psychologue. Je ne coulais leur parler à eux, alors, une personne de l'extérieur était peut-être plus attirant pour moi. Grosse erreur ! C'était encore pire ! Un psy ? Qu'est-ce qu'il en avait à faire de moi. On est même pas certain qu'il veuille vraiment tendre l'oreille...il est payé pour le faire bordel ! J'ai donc décliné l'offre en leur expliquant calmement que si je devais parler à quelqu'un, un psychologue serait sûrement en bas dans ma liste de choix d'option. Si je dois un jour parler de tout ça à quelqu'un, ça va être à une personne que je connais...en qui j'ai parfaitement confiance. Sûrement pas à une personne que je ne connaissais pas qui en a probablement rien à battre de moi.

    Cependant, je venais de raconter tout ça à Liam et je le connaissais depuis quoi ? Trois heures. Il y avait quelque chose en lui qui me mettait en confiance faut croire. Je me sentais tellement bien comme ça, dans ses bras qui semblaient pouvoir me protéger de tout. En plus, il m'avait dit un peu plus tôt qu'il ne laisserait jamais Margareth me faire du mal, personne ne me ferait de mal tant que je serais avec mon ange. Mon musicien, mon Liam, mon homme...mon petit copain. Oui, je pouvais bien le considérer comme ça. Il faut croire que sa rencontre m'a changée. Tout ce que je venais de faire, lui parler de mon histoire, l'embrasser et maintenant je lui pleurais dans les bras. Sa rencontre n'était qu'un enchaînement de première sur première. Ce n'était pas une mauvaise chose...au contraire c'était très bien. Pour moi en tout cas. Je trouvais simplement cela un peu étrange qu'il ait été capable d'en faire autant en si peu de temps. Il y a des gens qui inspirent confiance et d'autre non. Il était facile de voir que Liam était dans la catégorie qui inspire confiance.

    Voilà pourquoi j'étais là, dans ses bras, en train de sangloter sans contrôle, mouillant probablement son chandail et m'accrochant à lui. Mes mains faisaient une légère pression dans son dos. Je n'avais aucun contrôle sur les larmes qui coulaient sur mon visage. J'aurais vraiment voulu les enlever de là, sécher mes joues et faire comme si rien ne s'était passé, mais j'étais incapable de le faire. Ma mère avait eu raison, quand il y en a trop, ça fini par déborder et quand ça déborde, ça ne s'arrête pas facilement. Une vraie fontaine. Mais bon, je venais de dire à Liam qu'il serait incapable de la sortir de ma tête quand j'ai écouté la réponse de mon guitariste. Au début, je n'ai pas trop parlé pour laisser l'information se rendre à mon cerveau et j'ai fini par rire doucement et mon rire devint plus franc et clair. Je devais vraiment être fatiguée pour passer d'une tristesse profonde à un état d'hilarité. Bah, hilarité était un grand mot, je riais gaiement serait plus approprié. J'ai reculé un peu mon visage tout en entendant les excuse plutôt maladroite de mon Roméo. Je ne comprenais pas vraiment pourquoi il semblait s'en faire pour ça mais bon. Il devait avoir ses raisons.

    J'ai souri à Liam les joues encore mouillées de larmes et je me suis décidés à l'embrasser à nouveau. Plus d'hésitation, je devais me faire confiance et suivre mon instinct. Je le voyais là, embêté parce qu'il venait de dire, autant le remettre sur pied. Je l'ai donc embrassé doucement sur les lèvres. Ce fut plutôt lent et langoureux et pas des plus longs, mais j'en avais envie. Sentir ses lèvres sur les miennes était vraiment une sensation que j'adorais. Dieux qu'il embrassait bien. J'avais adoré les sensations qui m'avaient envahi lors de notre premier baiser. Quoi de mieux pour me remettre de mes émotions. Mais bon, j'avais doucement remis mes mains dans son cou pour le rapprocher de moi, le temps que ça a duré, quelques secondes, puis je me suis éloignées rougissant un peu et souriant tout autant. J'ai regardé mon amoureux quelques secondes et j'ai repris la parole, un sourire malicieux un coin des lèvres et les joues probablement encore humides.


    -T'excuse pas, tu me fais rire. Alors...tu comptes t'y prendre comment pour que re rêve de toi beau brun.
Revenir en haut Aller en bas
Liam Owen
    • Shadow's Guitare Heroe •

Liam Owen


Masculin Nombre de messages : 89
Age : 30
Date d'inscription : 25/04/2009

Rock-Magik
Niveau magique:
Coup d'inspiration [Pv Liam] - Page 2 Left_bar_bleue100/100Coup d'inspiration [Pv Liam] - Page 2 Empty_bar_bleue  (100/100)
Relations ::
Année d'étude: Première

Coup d'inspiration [Pv Liam] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Coup d'inspiration [Pv Liam]   Coup d'inspiration [Pv Liam] - Page 2 EmptySam 13 Juin - 13:35

Coup d'inspiration [Pv Liam] - Page 2 Hayleywilliamsone010>Coup d'inspiration [Pv Liam] - Page 2 027
La chanson à écouter, parce qu'elle est magnifique O.O


    Je la fis sourire, et aussitôt une chaleur envahit tout mon être et fallit me faire suffoquer. Je me sentais pour ainsi dire, heureux. Dans un état avancé de joie indescriptible. Comme si soudainement toute mon existence trouvait un sens, un but, une tournure que je n'avais pas imaginer et qui me rendait humain. Qui me rendait fort et pourtant pliable aux désirs du temps. Le futur me tendait les bras, et pour la première fois depuis la mort de ma génitrice, j'eus envie de m'enfuir dans son étreinte. Dans l'espoir que m'offrait cette image. L'idée que peut être je pourrais avancer plus loin encore que ce que je l'imaginais. L'idée que peut être, je pourrais devenir quelqu'un de bien. De bien. Quelqu'un tout simplement, qui saura se faire aimer, respecter, connaitre dans le monde actuelle, qui n'aurait pas peur de s'accrocher à l'espoir de vivre. A l'espoir simplement d'être heureux, d'aimer. Oublier la peur qui me rongeait de perdre ce qui me tenait à coeur et qui m'avait empêché jusqu'à aujourd'hui de devenir proche de quiconque qui ne fut pas déjà malheureux.

    C'est cela qui expliquait le fait que je me sois attaché à Elle en premier. J'avais cru dans un premier temps qu'elle me sortirait de la triste existence dans laquelle je m'étais enfoncé. Elle avait répondu à mes attentes, s'était attachée à moi tout comme je m'étais attaché à elle, mais à différent degrés cependant, et c'est évidemment ca qui expliquait le fait que je me sois perdu dans une vie de débauché qui pourtant ne m'était pas destiné au tout début. Je ne voulais que trouvait un moyen de sortir de ma dépression, de retrouver le sourire, et lorsque cette fille, nouvelle et belle comme le jour était arrivée un matin de mai, se présentant à moi dans une tenue légère qui rehaussait sa féminité et sa séduction, je n'avais pu faire autrement que de tomber amoureux d'elle. Je ne sais trop si ce fut au premier regard, ou plus tard, mais je l'aimais c'était certain, et probablement qu'une partie de moi lui appartenait encore. Aussi stupide que cela puisse paraitre, nous étions liés, et ca j'en étais certain.

    Mais nous étions des jeunes ados stupides, et comme tout ceux qui, comme nous, n'étaient bon qu'à faire des erreurs, nous en commîmes pas mal digne de ce nom. Nous étions quatre dans le groupe, à formé un clan inséparables. Les deux autres qui nous accompagnés étaient deux frère et soeur jumeaux, en pleine crise de rébellion. TOus les quatre nous avions décidé de faire tout un tas de trucs pour rendre notre existence plus supportable, et cela est forcément passé par des choses pas très catholique, ni très légale. C'est passé par beaucoup d'étape, beaucoup de perditions, beaucoup de pleure, de rire, et d'oublis.

    La première chose fut de faire la fête. Une grande fête, à laquelle fut convier tous les jeunes du village, organisé par nous quatre, sans adultes, comme de bien entendu. Alcool à flot, comme de bien entendu. De la musique très forte, du rock par dessus tout. Des jeunes filles bourrée, dansant sur les tables à plusieurs, affriolantes, presque nues, et les mecs, les relookant comme des jeunes males en rut. Je faisais parti d'eux. je n'est jamais eu la prétention de croire que je pourrais résister aux charmes d'une jeune femme. Elle était trop belle, trop séduisante et sexy pour que je les repousse, bien qu'elles fussent, elles, fausses. Je crois aussi que c'est lors de cette première fête que j'ai couché avec une fille pour la première fois. Je crois, car en réalité je n'en ai plus aucun souvenir. Je me suis juste réveillé le lendemain, nu, une fille inconnue près de moi. Me levant je n'ai pas cherché à savoir qui elle était, et je l'ai rejointe Elle qui ria lorsque je lui fis part de mon réveil étrange.

    Et nous avons recommencé. Il était si grisant de vivre ainsi, comme des jeunes qui s'en foutaient de tous. La drogue s'est jointe à la fête. Sexe, Drugs and Rock, en gros. C'était notre lot quotidien. Durant cette période je me suis rapproché d'Elle plus que de raison, et un soir, alors que je tentais de me la faire elle aussi, elle m'a repoussé. Cela faisait déjà un an qu'elle avait changé ma vie, me rendant plus fou que jamais. J'étais devenu une sorte de Dieu au lit, et toute les filles étaient passés entre mes draps. Sauf elle. C'est aussi ce soir là que je découvrais qu'elle était fausse aussi. Qu'elle était détruite, comme moi. Qu'elle m'était semblable. Mais qu'elle se refusait d'avancer. Ce soir là, elle me rabaissa, me repoussa, me toucha en plein corps. Je tua une bonne fois pour toute pour ensuite disparaitre de ma vie. Et aujourd'hui, je refaisais un pas en arrière. Pas un pas, je retournais des années en arrière, avant que toute cette merde ne se passe. Je voulais sourire de nouveau.

    Lilith releva la tête, me sourit, amusé part le fait que je m'excuse, mais c'était plus fort que moi, j'avais eu l'impression que ma réaction était déplacé. Je voulais cependant croire au fait qu'elle puisse rêver de moi. Qu'elle puisse être folle de moi. Qu'elle puisse m'aimer aussi , peut être. Mais je perdis le fil de mes pensés démentiel lorsqu'elle posa doucement, tendrement ses lèvres sur les miennes. La chaleur se fit plus flambante encore, et mon coeur s'emballa. Elle quitta mes lèvres trop tôt à mon gout, et me regarda un instant avant qu'un sourire taquin se dessina sur ses lèvres. J'avais d'autant plus envie de l'embrasser maintenant, sentir sa douceur contre la mienne, et enfuir ma langue dans la chaleur de sa bouche. Grrr... Elle me demanda, d'une voix quelque peu moqueuse comment je comptais m'y prendre pour qu'elle rêve de moi.

    Je fis mine de réfléchir un instant. Fronçant les sourcils, je la regardais sans vraiment la voir, d'une un comportement très concentré et sérieux. Je lui renvoyais son sourire malicieux, avant de lui répondre.

    - Tu veux dire que ...

    Je m'avançais encore vers elle, posait mes mains sur ses hanches pour la planquer contre mon corps dur. Je penchais mon visage vers le siens, nos nez se frôlèrent, nos souffles se mêlèrent ...

    - ... Je n'occupe pas encore ...

    Mes lèvres se déplacèrent près de son oreilles, et une tracé de baisers légers parcemèrent sa peau jusqu'à son cou.

    - Toutes tes pensés ?

    Je suçais la peau délicate de son gout, me grisait du gout salé de sa peau sur ma langue. Je remontais pourtant, pour m'attaquer à ses lèvres, les prenant contre les miennes tout d'abord avec délicatesse, les frôlant à peine, avant de l'embrasser avec plus de force, laissant aller mon envie de la sentir si proche de moi. Le désir de l'avoir pour moi. Contre moi. A moi. Dieu .. Je voulais dire qu'elle était mienne. La garder ainsi contre moi et uniquement pour moi. Déjà possessif Liam ? apparemment.

    Je quittais pourtant sa bouche, lorsqu'une sorte de sonnerie stridente ce fit entendre. Je relevais les yeux, étonné, avant de me rendre compte qu'il n'y avait plus de lumière dans le couloir. Il était tard, apparemment. Qui sait depuis combien de temps nous étions là ? Et je sus alors qu'il serait bientôt l'heure pour moi de partir, et pour elle aussi. La nuit devait être tombée, et les heures étaient trop vite passées à mon gout. Je soupirais, triste, peiné, blasé. Me tournant vers Lilith, je lui souris encore, ne pouvant faire autrement.

    - Je propose une dernière chanson avant de ... Retourner à la vie réelle.

    Je pris sa main et la ramena vers les tabourets contre lesquels se trouvaient encore nos instruments. Je m'assis sur le mien, et reprit ma guitare, afin d'entamer les premières notes d'Hallelouya.
Revenir en haut Aller en bas
Lilith Morgan

Lilith Morgan


Féminin Nombre de messages : 67
Age : 31
Date d'inscription : 03/05/2009

Rock-Magik
Niveau magique:
Coup d'inspiration [Pv Liam] - Page 2 Left_bar_bleue65/100Coup d'inspiration [Pv Liam] - Page 2 Empty_bar_bleue  (65/100)
Relations ::
Année d'étude: Deuxième

Coup d'inspiration [Pv Liam] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Coup d'inspiration [Pv Liam]   Coup d'inspiration [Pv Liam] - Page 2 EmptyLun 15 Juin - 22:30

    C’était en train de m’arriver à moi ! Moi, Lilith Morgan, j’étais en train de me faire draguer par un garçon. Dernière nouvelle ! Personne ne croirait ça. Moi je sortais avec un garçon aussi génial que Liam. Je pouvais bien dire que je sortais avec lui…non ? Je l’avais embrassé un peu plus tôt, on avait parlé de nos petits secret qui ne l’Étaient plus tant que ça, j’avais pleuré, il m’avait consolé maladroitement et j’avais rit de lui. Pas méchamment, c’est clair et important. Il m’avait rire serait une manière plus appropriée de dire ça. Et là, je venais encore de l’embrasser. J’adorais ça, je n’y pouvais rien. J’y avais goûtée une fois j’aurais maintenant de la difficulté à m’en passer. Pour une première, c’en était une fantastique. Je n’avais jamais pensé que ça se passerait comme ça, je ne m’étais, en fait, faite aucune image de comment ça se passerait. Dans ma tête, ça allait arriver un jour, mais sans plus. Je ne redoutais pas le moment rien de tout ça, j’avais juste peur de tout gâcher au dernier moment. Cependant, ce n’était pas arrivé alors tout allait bien. Ça m’avait motivé à continuer sur la voie où j’étais. Elle était toute nouvelle elle aussi, mais il faut faire de nouvelles expériences pour vivre vraiment non ? C’est ce que ma mère m’avait dit avant que je parte pour venir ici. Elle m’a dit que je devrais m’ouvrir un peu plus et avoir du plaisir au lieu de toujours rester dans mes livres et près de ma guitare. Je devais me faire des amis, voilà ce qu’elle voulait.

    Ça commençait plutôt bien je crois. En fait, je crois que la relation entre Liam et moi allait probablement être plus que de la simple amitié. Ce serait plutôt étrange de voir de simples amis s’embrasser. En fait, pas étrange, déplacé serait un meilleur terme selon moi. Je sais très bien que c’est une chose qui arrive, j’en ai déjà entendu des vertes et des pas mûres à ce sujet, mais je ne vais jamais tomber dans ce panneau-là. Ce n’est vraiment pas mon genre. Je suis plutôt une fille dans le style conservatrice. J’aime mieux rester dans ce qui est simple. Je n’aime pas les trucs trop compliqués et tordus. Ça ne mène jamais à rien de bon. Juste le cas de ma mère biologique le montre. Elle s’est embarquée dans l’abus d’alcool, la drogue et le sexe sans protection ni stabilité. Sa vie a prit un tournant plutôt désavantageux et désagréable…nah en fait elle a eu une vie pitoyable à en pleurer. Autant dire les choses comme elles sont. C’est tout simplement déplorable. On comprend donc pourquoi je préfère rester sur un chemin plutôt dégagé et sans embûches. Je ne veux pas finir comme elle, tout simplement.

    Je dois aussi avouer que j’ai un peu de finir comme elle. Je me dis que, il est possible que j’ai hérité de ses goûts et que je puisse finir toxicomane ou alcoolique si je ne fais pas attention qui sait. Je pourrais aimer ça et ne plus pouvoir m’en passer…je préfère donc ne pas tenter le diable et me passer de tout ça. Bah, me passer est un grand mot. Je bois tout de même, mais avec modération. Je préfère avoir le parfait contrôle sur mes moyens, alors je ne me rends jamais saoule. La drogue, je n’y ai jamais touché et ça va probablement rester comme ça aussi. Cigarette, même chose. Sexe ? Jamais pour l’instant. Je préfère avoir une relation stable avant tout ça. Je me suis déjà fait dire que j’étais vieux jeu, mais qu’est-ce que vous voulez que ça me fasse. Les gens peuvent bien faire ce qu’ils veulent, je ne les empêche pas et je ne le critique pas. Je fais ce que je veux faire point à la ligne. S’ils ne sont pas contents, ils n’ont qu’à regarder ailleurs. Je les énerve moi ? Non ! Alors qu’ils se mettent leur vieux jeu où je pense. Chacun sa vision des choses, il faut juste être ouvert d’esprit. J’essai de l’être le plus possible, mais j’ai beaucoup de difficultés à endurer les gens qui critiquent sans savoir.

    Mais bon, peu importait tout ça, j’étais avec Liam et je lui souriais malicieusement en le regardant doucement. Mes yeux devaient pétiller, j’étais complètement perdue dans ma contemplation de son visage en attendant de voir ce qu’il allait répondre à ma question. Qu’est-ce que je contemplais ? Son visage concentré, ses sourcils froncés à cause de la réflexion. Ma question n’étais pas si complexe pourtant…il devait blaguer. C’est en effet ce que j’ai vu quand il m’a donné son plus beau sourire, tout aussi malicieux qu’avait dû être le mien plus tôt. Il a ensuite prit la parole et m’a prit par les hanches pour m’approcher de lui. J’ai gloussé, ce qui n’est pas vraiment dans mes habitudes, mais tant pis. Je m’amusais comme une folle. Je regardais mon musicien préféré avec un sourire au coin des lèvres tout essayant de trouver ces intentions. Cependant, il m’a un peu coupé dans mon élan.

    Comment il a fait ? Il a juste eu à rapprocher son visage du mien pour que mon nez frôle le sien et que nos souffles se mélangent. J’en avais la tête qui chavirait. J’ai regardé un peu au sol, légèrement gênée et j’ai relevé les yeux vers lui quand il a recommencé à parler. Je devais, encore une fois, avoir les joues rouges. Pour me faciliter la tâche encore plus, il m’a embrassé l’oreille et est descendu jusqu’à mon cou. Il semblait vraiment prendre plaisir à me voir comme ça, sans savoir quoi faire, rouge comme une tomate et souriant bien malgré moi. Ça venait tout seul et ça ne me dérangeait pas plus que ça. Je me concentrais ailleurs, j’essayais de comprendre ce que me disait Liam et de mettre ensemble les trois bouts de phrases qu’il avait dites à différentes intervalles. J’allais lui répondre quand il a décidé que ce n’était pas le bon moment et que m’embrasser serait beaucoup plus intéressant et je dois avouer que je suis bien d’accord. Il m’embrassa avec douceur, au début du moins, et il fini par rajouter de la vigueur à notre baiser. Mes lèvres bougeaient au même rythme que les siennes et prenaient plaisir à ça.

    Cependant, ce fut de courtes durées parce qu’une sonnerie retentie pour nous faire signe que le temps passait trop vite. Je me suis tristement éloignée de mon chéri. Ce dernier ce tourna et soupira. J’en avais envie moi aussi, mais je lui souris en attendant qu’il se retourne vers moi. Je me sentais incroyablement paisible et je ne savais pas vraiment pourquoi. Ma seule explication, c’était que c’était à cause de Liam…plutôt grâce à lui. Finalement, il se retourna vers moi et me souri. J’étais encore collée à lui et mes mains étaient doucement montées à son cou lorsque nous nous sommes embrassés quelques secondes plus tôt. Il avait repris la parole en souriant et me proposait une dernière chanson avant de partir. Je lui ai souri joyeusement et je l’ai laissé me guider aux tabourets que nous avions quittés plus tôt. Il avait doucement détaché mes mains de son cou et m’avait emmené à ma guitare, que j’ai saisie pour jouer un grand classique. Cependant, entendant les premiers accords, je l’ai reposé, voulant écouter mon fabuleux guitariste à l’œuvre. J’ai cependant commencé doucement à chanter les paroles qui étaient raiment plus que magnifiques selon moi.


    -I heard there was a secret chord
    That David played and pleased the lord
    But you don’t really care of music do you ?

    Well it goes like this the fourth the fifth
    The minor fall and the major lift
    The baffled king composing the Hallelujah

    Hallelujah, Hallelujah
    Hallelujah, Hallelujah...


    Je chantais tout simplement, sans gêne ni rougeur. Je me sentais bien et en confiance. La chanson était superbe et Liam la jouait superbement bien. Je le regardais tranquillement en souriant alors qu’il jouait. Il était vraiment beau à regarder. Il avait l’air plus sérieux, plus concentré. Il était passionné tout comme moi je l’étais. J’étais vraiment heureuse qu’il soit entré dans le local ce jour-là. Qu’il m’ait parlé, qu’il soit entré dans ma vie. Maintenant qu’il y était, je n’avais pas envie de le laisser partir. Ce qu’il me faisait sentir était trop magique pour que je le laisse partir comme ça.
Revenir en haut Aller en bas
Liam Owen
    • Shadow's Guitare Heroe •

Liam Owen


Masculin Nombre de messages : 89
Age : 30
Date d'inscription : 25/04/2009

Rock-Magik
Niveau magique:
Coup d'inspiration [Pv Liam] - Page 2 Left_bar_bleue100/100Coup d'inspiration [Pv Liam] - Page 2 Empty_bar_bleue  (100/100)
Relations ::
Année d'étude: Première

Coup d'inspiration [Pv Liam] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Coup d'inspiration [Pv Liam]   Coup d'inspiration [Pv Liam] - Page 2 EmptyMer 17 Juin - 0:06

Coup d'inspiration [Pv Liam] - Page 2 Hayleywilliamsone010>Coup d'inspiration [Pv Liam] - Page 2 027

    J'aurai souhaité avec le don de contrôle du temps. Ne serait-ce que pour vivre ces dernières heures encore et encore, comme emporté dans un cercle vicieux, ou plutôt incontrôlable, éternel et interminable. Il n'y a, je crois, aucun moment semblable dans ma vie que je ne souhaitais revivre encore et encore. J'aurai voulu qu'il me suffise de prendre une télécommande et de presser mon doigt sur le bouton "marche arrière", pour revoir une fois encore, juste pour le plaisir et pour la beauté de l'instant, notre premier baiser. Unique pour elle, magique pour nous. Marquant le début d'un changement que je pressentais radical dans se qui constituait ma vie. Si l'on pouvait décrire la suite d'actions minables, perverses, vicieuses, qui constituaient mes journées, inlassablement. Et pour une fois mes actes et mes envies n'étaient que trop synchronisaient. Pas un instant je n'avais eu envie de la laisser partir, et d'en chercher une autre avec qui prendre mon pied pour oublier la douleur d'un rejet ou du souvenir passé qui m'aurai assaillit. Avec Elle je survivais. Avec Lilith je commencerais à vivre.

    C'était si niais d'en parler ainsi, et je me sentais presque rougir de honte, mais retins les folies de mon corps à ce moment. J'avais un contrôle sur moi assez étonnant, que j'avais développer au fil du temps pour cacher la douleur et la honte. Et à ce moment la seule chose sur laquelle je me concentrais entièrement c'était Lilith. Elle qui venait d'entrer dans ma vie, fracassante, brisant les murs que je m'étais forgé pour échapper au quotidien trop douloureux d'une relation amoureuse stable, me faisait vivre un moment unique qui me rendait vivant et palpitant. Mais il s'achevait irrémédiablement.

    Il était injuste que constatait que seules les bonnes choses avaient une fin brutale qui renvoyait à une réalité qui déplaisait fortement. Je ne voulais pas quitter cette salle, retourner au quotidien blasant qui s'installer dans cette école. Les cours, les entrainements, la guitare, les repas, dormir. Et on recommence. Que dire ? Ce n'était absolument pas stimulant de mon point de vue, et je préférais amplement la perspective de retrouver Lilith, ici, dans un studio. Isolés des autres pour s'affairer à une activité plus lucratif qu'écouter un homme âgé radoter les même cours insipides durant des heures entières. Mais il valait mieux que je laisse la mes pensés qui pour le moment étaient certes bien inoffensives mais qui risquaient de ne pas le rester longtemps. Lorsque je nous imaginais, l'un contre l'autre, faisant autre chose que de jouer à la guitare et chanter, je stoppais net mes spéculations, envahit par mes fantasmes douteux à son sujet, pour me concentrer sur ce que j'étais en train de faire. Je jouer, justement, de mon instrument.

    Je ne sais pourquoi j'avais commencé à jouer les premiers accords de cette chansons que je trouvais certes sublime, mais un peu trop douce et catholiques pour me correspondre. Je m'abstenais en général de jouer des morceau qui se trouvaient un peu trop calme, et trop sages - si je peux le dire ainsi - pour moi. Comment dire cela plus explicitement ? Cette chanson parlait d'amour, mais pas seulement pour l'autre, pour le monde entier, les Hommes dans leur généralité, ou tout du moins c'est ainsi que je la comprenais. Seulement, je me trouvais être trop égocentrique pour m'inquiétait vraiment de ce qui se trouvait autour. Seule Lilith comptait maintenant, pour moi. Alors, je décidais de ne pas me poser trop de questions, je confesserais mes fautes de male en rut plus tard, et je me concentrais en baissant les yeux sur le manche de l'instrument où mes doigts s'affairaient à bloquer les cordes avec brio et maitrise. Apparemment, je n'avais pas le besoin de vraiment me concentrer. Cette chanson, j'avais appris à la jouer il y a bien longtemps, mais elle n'était pas vraiment compliquée, et me venait naturellement.

    La voix de Lilith s'éleva alors près de moi. Sa douce mélodie me rendit fiévreux. Mon coeur manqua un battement alors que je me tournais vers elle pour la contempler alors qu'elle chantait avec une sorte de retenue, une timidité que je trouvais croquante. Mais elle était tout de même sure d'elle, belle à en mourir, et je me mis à jouer avec plus de passion encore pour elle. Il ne fallait se méprendre, beaucoup penseraient que la musique était une sorte de passion qui me faisait respirer comme elle l'était pour certain. C'était faux, totalement. Elle ne représentait pour moi qu'un moyen de me protéger. De me prouver que j'avais une valeur, que je pouvais réussir dans une entreprise qui me rendrait meilleur. Je m'étais montré doué pour jouer de la guitare, et je jouais plus que de raison, parfois durant des nuits entières, seulement pour m'assurer que c'était vrai, et qu'aucun morceau ne pouvaient me résister. Mais, si je jouais, en public, ce ne pouvait être que pour une fille. Voila ma véritable passion. Elle se nommait à présent Lilith.

    - well your faith was strong but you needed proof
    you saw her bathing on the roof
    her beauty and the moonlight overthrew you
    she tied you to her kitchen chair
    she broke your throne and she cut your hair
    and from your lips she drew the hallelujah

    hallelujah...

    baby i've been here before
    i've seen this room and i've walked this floor
    i used to live alone before i knew you
    i've seen your flag on the marble arch
    but love is not a victory march
    it's a cold and it's a broken hallelujah

    hallelujah...


    Je chantais par dessous sa voix, conférant à la mélodie une entité plus développée. Nos deux voix se mélangeaient pour se complétaient, mais je n'entendais qu'elle, n'écoutais qu'elle. Je sus alors que mes rêves en seraient que trop beaux ce soir, bien que j'aurai préféré ne pas avoir à la quitter pour la retrouver dans mes songes. Elle constituait une sorte d'espoir que j'attendais depuis longtemps et qui m'enlaçait enfin. Je me sentais respirer plus facilement, alors que cette chanson, marquait maintenant la fin de notre rencontre. Notre rencontre, cela sonnait si solennel. Peut être que ca l'était en un sens, pour le moment, mais je ne savais pas trop à quoi m'attendre et peut être que je me trouvais un peu effrayé par cette soudaine explosion de sentiments flamboyants. Je me sentais vif, heureux, un peu trop enthousiaste. Mais surtout, j'avais l'impression qu'un lien me connecter à cette fille, et je sentais que je pourrais m'y rattacher mon si ce fut le seul lien que j'avais avec la vie. Je ne le voulais pas vraiment. J'avais peur. Mais je voulais tout de même être avec Elle.

    Je n'avais pas vraiment eut ce que l'on appelle une relation amoureuse sérieuse depuis longtemps, mais j'aimais partager une complicité, une vie débridée avec les autres. Mes amis, certes, qui aujourd'hui étaient inexistant, et encore plus ma petite amie. Je n'étais pas quelqu'un de sage, mais si elle le souhaitais je pensais pouvoir le devenir. Je serais ce qu'elle attendait que je sois. Ou tout du moins je pouvais lui en donner l'image. On ne se refaisait pas. Non, comme je le disais, j'avais peur. Je ne savais pas comment réagir, comment me comporter. Alors je me contentais pour le moment de jouer, alors que sa voix virevoltait autour de moi et m'englober dans une bulle de confort. Je ne voulais pas en sortir, et trop vite à mon gout la chanson s'acheva.

    Je jouais les derniers accords avec une sorte de tristesse, une peur, une mélancolie que je ressentais que trop proche de me faire péter un câble. Je ne devais pas craquer et sortir de cette pièce. Retourner à la vie normale, en espérant qu'elle accepte de me revoir. Ce dont je ne doutais pas. J'aimais l'idée qu'elle puisse devenir accroc à moi comme je l'étais déjà d'elle. Dans un mouvement mécanique, extrêmement lent, je remis ma guitare dans son étuis et me levait pour atteindre la porte. Je soupirais, me tournant vers Lilith qui se trouvait encore en train de ranger son instrument. Je fis un mouvement de recul, retournant face à elle, une dernière fois pour ce soir.

    Cette idée me coupa le souffle, et l'émotion me prit la gorge, mais je ravalais mes larmes pour lui sourire. Un sourire en coin, doux et séducteur. Je me penchais vers elle pour embrasser ses lèvres, chastement. Je pris ensuite sa main pour embrasser sa paume délicatement.

    - On se reverra bientôt Lilith. C'est promis. Dis-je d'une voix douce avant de lui tourner le dos pour retrouver la porte.

    J'ouvris celle-ci sans plus de réflexions, j'aurai été capable de la fermer à clé pour rester avec elle toute la nuit et la journée de demain. Mais ce ne serait pas raisonnable. Ou peut être que ... Non ! Je quittais la salle, marchant mécaniquement. Laissant derrière moi un rêve d'une beauté inéluctable.
Revenir en haut Aller en bas
Lilith Morgan

Lilith Morgan


Féminin Nombre de messages : 67
Age : 31
Date d'inscription : 03/05/2009

Rock-Magik
Niveau magique:
Coup d'inspiration [Pv Liam] - Page 2 Left_bar_bleue65/100Coup d'inspiration [Pv Liam] - Page 2 Empty_bar_bleue  (65/100)
Relations ::
Année d'étude: Deuxième

Coup d'inspiration [Pv Liam] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Coup d'inspiration [Pv Liam]   Coup d'inspiration [Pv Liam] - Page 2 EmptyJeu 18 Juin - 5:12

    J'avais commencé à chanter spontanément, sans me poser de question. J'aurais très bien pu me rendre ridicule ou bien le décevoir. Cependant, je n'avais pas pensé à ces détails et j'étais allée directement vers lui pour chanter. Il fallait vraiment que je me sente incroyablement à l'aise avec ce garçon pour y aller comme ça. Il m'avait déjà entendu, mais j'étais plutôt du genre discrète sur ce détail. Je préférais de loin montrer mes compositions écrites que chantées. Cependant, si on me le demandait, je ne refusais pas...j'avais, comme par hasard, une manie qui faisait que j'oubliais, de temps en temps, de parler de ce petit détail. Ce n'était pas très grave selon moi. Qui allait se soucier que je sois capable de chanter ou non hein ? Personne, à part les gens qui savaient déjà que je chantais. Bon, les gens de l'école le savaient tous, du moins, ceux qui savaient qu'il y avait une Lilith Morgan dans l'école le savaient. C'était bien assez selon moi. Mais bon, c'était différent avec Liam. Ça ne me dérangeait pas, c'était naturel. Aucune rougeur n'était venue à mes joues...c'était bien la première fois de la rencontre. Je ne sais pas quoi, mais il y avait quelque chose chez ce garçon qui me plaisait énormément. À l'aise comme je l'étais c'était assez flagrant.

    Lorsque j'ai commencé à chanter, je l'ai vu me regarder avec les yeux ronds, comme s'il avait été surpris de m'entendre où s'il ne se souvenait plus que je chantais. Peu importait, je lui ai souri doucement, paisible. J'ai remonté mes jambes contre moi en continuant de chanter et en regardant mon guitariste gratter sa guitare. Il y avait un petit quelque chose dans ses yeux, son regard et son visage quand il jouait qui me faisait fondre. Il semblait tellement passionné et concentré sur ce qu'il faisait. Je trouvais ça très beau. J'adorais ce garçon, je ne le connaissais que très peu, mais je savais que je voulais le connaître mieux. Son repas préféré ? Son film préféré ? Son groupe préféré ? Il jouait seulement de la guitare ? Il avait appris la guitare seul ? Il voulait en apprendre d'autre ? Il voulait m'aider à être meilleure ? Il aimait le fromage ? Je ne savais rien de tout ça et je voulais le savoir. Cependant, avec la cloche qui avait sonné, ça serait un questionnaire pour plus tard. Je chantais donc en ruminant tout ça et en me souvenant des paroles de la chanson quand j'ai eu une autre surprise.

    En effet, Liam s'était lui aussi mis à chanter. J'ai sauté quelques paroles pour l'écouter, mais j'ai repris le fil. Les paroles sortaient par elle-même. Magnifiques et douces, j'adorais cette chansons, les paroles étaient tellement profondes, belles, bien placées et simples. Leonard Cohen est un génie pur et simple. J'avais un grand respect pour lui. Il y a des gens qui réussissent des choses tellement belles et tellement simples qu'on se demande pourquoi personne n'y avait pensées avant. C'est là qu'on se rend compte que tout le monde se complique la vie pour rien. Il faut en profiter, tout simplement. C'est ce que ma mère essaie de m'apprendre depuis que je suis arrivée chez elle. Je devais être en train de comprendre ce qu'elle m'avait dit. Je chantais donc avec un sourire paisible sur les lèvres, heureuse d'être là tout simplement.


    -Well there wa sa time wer you let me know
    What's really going on below
    But now you never show that to me do you ?
    And remember when I moved in you
    The holy dove was moving too
    And every breath we drew was Hallelujah

    Hallelujah, Hallelujah
    Hallelujah, Hallelujah

    Well maybe there is a God above
    But all I ever learned from love
    Is how to shoot somebody who overdrew you
    And it's not a cry that you hear at night
    It's not somebody who's sees the light
    It's a cold and it's a broken hallelujah

    Hallelujah [...]


    J'ai donc terminé la chanson en même temps que les lèvres de mon petit ami, mais pas en même temps que ses doigts. Je les ai donc regardé faire les derniers accords de la chanson. C'est sans un regard vers moi que ce dernier a commencé à serrer sa guitare. Ce geste me fit une petite claque en plein visage, mais je suis restée de glace. J'ai donc fait comme lui, c'est-à-dire ranger ma guitare dans son étui tout en faisant travailler mes méninges à toute vitesse. Ça ne voulait rien dire voyons, il voulait ranger sa guitare c'est tout. J'avais espéré un petit sourire, un regard, quelque chose pour m'empêcher de déprimer en me disant que j'allais le quitter dans les prochaines minutes. Cependant, deuxième claque, il s'est levé pour partir sans rien me dire. Mais qu'est-ce qu'il avait à faire comme si je n'étais pas là. Je n'avais rien fait pour ça moi merde ? À moins qu'il soit comme une grande partie des garçons c'est-à-dire un coureur de jupon et il avait juste profité de moi durant les dernières heures. Bordel si c'était ça je criais. Si j'avais déballé mon sac à un mec comme ça j'allais me cacher dans ma chambre jusqu'à la fin des temps. Cependant, j'ai été un peu rassuré par le soupir lâcher par Liam quand il fut près de la porte

    Je venais de me lever, prêt à prendre ma guitare et partir pleurer toutes les larmes de mon corps dans ma chambre parce que je m'étais faites jouer dans le dos, mais je suis finalement restée sur place, voyant Liam revenir vers moi avec un petit sourire triste sur les lèvres. Moi ! Pleurer ? Jamais ! J'avais dit des stupidités. Mon chéri n'était pas ce genre de garçon, j'avais encore paniqué pour rien, pour changer. Il avait repris son sourire qui me faisait fondre, il était doux et séducteur à la fois. Je l'adorais. Je devais cependant lever la tête pour bien le voir vu ma grandeur et la sienne. Ce n'était pas vraiment comparable. Cependant, j'ai arrêté de penser à ce détail quand le sourire s'est rapproché de moi pour atterrir sur mes lèvres doucement. J'étais sur un nuage ! Cependant, je n'étais pas au bout de mes surprise encore une fois.

    Mon guitariste, mon ange, s'est un peu éloigné de moi pour me saisir une main avec douceur pour l'embrasser. Comme les princes dans les histoires de princesses que j'avais lues. J'étais littéralement en train de fondre. J'étais sous le charme de ce garçon mystérieux, séduisant, doux, talentueux et incroyablement beau. À croire que j'étais une princesse en détresse et que le prince charmant sur son cheval blanc c'était lui. Il m'a ensuite promit que nous allions nous revoir et il est parti sans regarder derrière lui. Je l'espérais bien, oui, que nous allions nous revoir. Une petite larme coula sur ma joue, sans raison. Le surplus d'émotion de la journée m'avait mis dans tous mes états. J'étais claquée. J'avais juste envie d'aller dormir pour aller rêver de Liam. Il m'avait dit, en blague, qu'il était surpris que mes pensées ne soient pas déjà totalement accaparées par lui...maintenant elles l'étaient. J'ai ensuite essuyé ma petite larme de tristesse, de joie, de peur et d'amour en saisissant mon étui a guitare pour partir tristement. Contrairement à Liam, j'ai jeté un regard rapide au local avant de me retourner définitivement en commençant à compter le temps qui me séparait de ma prochaine rencontre avec le prince charmant. Bon ok. je ne l'ai pas vraiment fait, mais j'allais probablement réellement rêver de lui cette nuit-là.


Coup d'inspiration [Pv Liam] - Page 2 Madeofyarnwantreinventp Coup d'inspiration [Pv Liam] - Page 2 Icontaylorlautnerr7
Topic Terminé
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Coup d'inspiration [Pv Liam] - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Coup d'inspiration [Pv Liam]   Coup d'inspiration [Pv Liam] - Page 2 Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Coup d'inspiration [Pv Liam]
Revenir en haut 
Page 2 sur 2Aller à la page : Précédent  1, 2
 Sujets similaires
-

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Rock-Magik :: Rock Magik :: L'académie :: Les studios-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser